Il a un nom, un pédigrée, un palmarès, du talent: et pourtant...
Pourtant il ne prendra pas le départ pour un deuxième Vendée Globe, en novembre prochain. Le skipper briochain, désormais installé à Carnac, n'a pas réussi à réunir les sponsors nécessaires. Yann Eliès s'est cassé la jambe sur le précédent Vendée Globe, une fracture du fémur gauche, à 1 500 km au sud des côtes australiennes: un accident qui a marqué sa carrière. Le sauvetage très médiatique par jean Le Cam a mis au jour un marin courageux. Mais l'a peut-être éloigné les sponsors.
A moins que ce ne soit une remise en question: durant les deux années qui ont suivi, Yann Eliès n'a plus touché de podium.
Et maintenant?
Yann Eliès n'avait toujours pas bouclé son budget à quelques jours du départ de cette Figaro, à Paimpol. Scénario que d'autre skippers ont connu: le coup de pouce de dernière minute qui habille les voiles au dernier moment (Quéquiner-Jounal des entreprises). Puis ce scénario idéal: la victoire d'un poor lonesome skipper dans la Solitaire. Et désormais de nouvelles perscpectives.
Le Vendée Globe 2012, c'est du passé. Question de calendrier mais ausi d'envie. Yann Eliès voudrait se concentrer sur les multicoques. Pourquoi pas cette catégorie des Mod 70 encore en développement?