Une "taupe" au service de la Russie officiait au sein du cabinet du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian en 2017. C'est ce qu'affirme l'ancien directeur de la DGSE, dans un reportage diffusé sur France 5.
En 2017, une "taupe" des Russes avait bien fait son trou au sein du cabinet du ministère français de la Défense.
L'ancien directeur de la DGSE, le service de renseignement extérieur, l'a confirmé dans un reportage diffusé dimanche soir sur France 5,
Interrogé sur des informations faisant état d'un espion au cabinet du ministre d'alors, le breton Jean-Yves Le Drian aujourd'hui aux Affaires étrangères, Bernard Bajolet a affirmé qu'il avait alors "fait remonter" à l'exécutif.
Bernard Bajolet, ex-patron de la DGSE, le confirme : après la Guerre Froide, l'#espionnage n’a pas cessé en Europe et parfois il a réussi à rentrer au cœur même du pouvoir français.
— C dans l'air (@Cdanslair) October 16, 2021
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Espionnage : les Russes, les Chinois... et les Américains mettent les moyens
"Dans les années précédentes on disait... tout ça c'est terminé..., a souligné l'ancien patron de la DGSE. "Après la Guerre Froide, on n'a plus à perdre son temps contre des espions qui n'existent plus, la priorité ce sont les affaires de terrorisme. Mais pour autant, on voit bien que les activités d'espionnage n'avaient pas du tout cessé, et que les moyens que mettent les Russes, les Chinois, mais aussi d'autres, les Américains, ne nous voilons pas la face, n'ont jamais été aussi importants".
Cette information avait été relayée à l'époque par le média français en ligne Mediapart, selon lequel un espion du GRU, le service de renseignement militaire russe, avait recruté une "taupe" au sein du cabinet de Jean-Yves Le Drian, alors à la Défense, sous la présidence de François Hollande.