Selon un nouveau rapport, le risque encouru pour les mères d'accoucher dans les petites maternités justifierait leur fermeture. C'est l'une des informations développées dans le 19/20 Bretagne. Au programme également, la baisse de l'élevage en Bretagne et ses conséquences et la problématique des risques d'accidents de vélo dans nos campagnes.
L’édition vidéo du 19/20 de France 3 Bretagne du 2 mars est en tête de cet article, mais également disponible en replay sur france.tv et sur notre site.
Faut-il fermer les petites maternités en Bretagne ?
Un rapport remis à l'Académie de médecine préconise la fermeture des petites maternités en France au profit du renforcement des structures plus conséquentes. Il y est fait mention du risque encouru pour les mères et leurs futurs enfants.
En Bretagne, 6 maternités sont concernées par d'éventuelles fermetures : celles de Redon, Ploërmel, Guingamp, Lannion, Landerneau et Carhaix.
Parmi les arguments du rapport, la difficulté à organiser les gardes faute de personnel suffisant et le faible nombre d'accouchements qui ne permettraient pas de maintenir un niveau de pratique suffisant pour les soignants. Les réactions n'ont pas tardé à se faire entendre dans les établissements concernés.
L'élevage breton est-il en danger ?
En 2015, on comptait en Bretagne 771 908 vaches laitières. En 2020, elles n’étaient plus que 748 270, soit une baisse de 3 %.
Cette baisse de l'élevage devrait avoir des conséquences sur notre économie. On dit qu'un éleveur fait vivre sept personnes : les vétérinaires, les laitiers, les fabricants de tracteurs ou encore les salariés de l'agroalimentaire. La baisse du nombre d'animaux en Bretagne pourrait aussi avoir un impact sur nos paysages.
En 2020, les exploitations bretonnes disposent, en moyenne, de 62 hectares de terre. Pour vivre des céréales, il faut 150 à 200 hectares. La surface agricole bretonne ne permettrait donc pas au 26 000 exploitations d'exister. Seules, 8 121 fermes pourraient en vivre.
Les sorties à vélos dangereuses dans nos campagnes
Si c'est en ville qu'on a le plus d'accidents à vélo, c'est hors agglomérations qu'ils sont les plus graves. Les cyclotouristes profitent du soleil, mais attention aux accidents. Les routes départementales sont de plus en plus meurtrières pour les cyclistes. Régulièrement, ils sont victimes d'accrochages, parfois mortels avec des véhicules. Dépassements dangereux, impatience des automobilistes, routes étroites : hors agglomération, les dangers sont partout.
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