En s'inclinant à domicile 2-0 face aux Monégasques, ce dimanche 21 avril 2024, pour la 30ᵉ journée de Ligue 1, Brest a perdu la deuxième place du podium qu'ils n'avaient pas quitté depuis février dernier au profit de Monaco. S'il s'en éloigne, le club peut encore rêver de Ligue des Champions.
Avec 53 points, les Brestois comptent désormais deux longueurs de retard sur les Monégasques (55 points) qui ont aussi un match de retard.
Cette rencontre se tiendra mercredi, contre Lille, tapi à la 4ᵉ place avec 52 points et une meilleure différence de buts que Brest. S'ils ne perdent pas sur le Rocher, les Nordistes pourraient donc s'inviter, eux aussi, sur le podium, en détrônant les Ty-Zef au passage.
Les Brestois marquent le pas
Privé de son roc en défense, Lilian Brassier, et de son maître à jouer, Pierre Lees-Melou, l'équipe d'Eric Roy a eu beaucoup de peine à déstabiliser des Monégasques sérieux et plus talentueux.
Avec ce nouveau revers, Brest n'a pris que sept points sur les six dernières journées et semble marquer le pas au plus mauvais moment de la compétition, même si son rêve européen n'est pas encore en danger. L'ouverture du score n'arrangera en tout cas pas les relations entre le club breton et l'arbitrage français.
#SB29ASM🎙 𝗘𝗿𝗶𝗰 𝗥𝗼𝘆 : " Je n’ai plus envie de parler de l’arbitrage. Chacun jugera. On a eu des temps forts, on rivalisait et on prend ce but à la mi-temps. On a manqué de justesses techniques et ensuite on prend le 2e. Et au final, on a été battu par une équipe plus… pic.twitter.com/2e8KhC3z8Y
— Stade Brestois 29 (@SB29) April 21, 2024
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Ni Ruddy Buquet, ni la VAR n'ont trouvé à redire sur une charge de Takumi Minamino dans le dos de Julien Cardinal dans la surface et, dans la continuité de l'action, Denis Zakaria a décoché une superbe frappe enroulée qui ne doit rien à personne et qui a fini dans le petit filet opposé de Marco Bizot (0-1, 40e).
Ce but est, de surcroît, arrivé au moment où Brest paraissait enfin prendre vraiment pied dans un match qui avait été globalement dominé par les visiteurs, même si les actions nettes ont été peu nombreuses.
#SB29ASM🎙 𝗘𝗿𝗶𝗰 𝗥𝗼𝘆 : " À partir du moment où ils ont eu l’avantage au score, ça a été compliqué avec beaucoup de qualité dans leur effectif. En ce moment, ça nous réussit moins. C’est un peu plus compliqué. On a envie d’aller le plus haut possible et on y croit, moi je… pic.twitter.com/wDY5jcQEnt
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"À partir du moment où ils ont eu l’avantage au score, ça a été compliqué avec beaucoup de qualité dans leur effectif, confirme Eric Roy, entraîneur du Stade Brestois. En ce moment, ça nous réussit moins. C’est un peu plus compliqué. On a envie d’aller le plus haut possible et on y croit, moi, je crois à tout."
Mainmise sudiste
Un but dans de telles circonstances aurait pu générer un sentiment de révolte chez les Ty Zef, mais Monaco ne leur a pas laissé le loisir d'espérer longtemps.
Un très beau une-deux entre Krépin Diatta et Maghnes Akliouche a permis au premier de trouver Minamino au premier poteau pour doubler l'avantage monégasque, même s'il a fallu pour cela que la VAR annule un hors-jeu signalé à tort dans un premier temps (0-2, 48e).
La fin de match a été étrangement chaotique, avec la double exclusion d'Eliesse Ben Seghir (90+1) puis Wilfried Singo (90+5), côté Monaco, alors que la mainmise des sudistes n'a jamais été vraiment contestée.
Brest, moins performant face aux "gros", a pu mesurer ce qui le sépare du très haut niveau, même s'il n'a jamais été dupe à ce sujet.
Avec Rennes, Nantes, Reims et Toulouse, une place dans le top 4, qui ouvrirait au moins les portes d'un barrage qualificatif pour la Ligue des champions, reste à portée de main.