Comment allier activité maritime et respect des consignes sanitaires dans le cadre de l'épidémie de Covid-19 ? Ce 2 novembre, la Préfecture maritime de l'Atlantique détaille auprès des professionnels et riverains de la mer les bonnes pratiques afin de démêler ce qui est autorisé ou interdit.
Afin d'éviter la propagation du Covid-19, le confinement décreté à partir du 30 octobre doit être respecté sur terre comme sur mer. Afin de rappeler les bonnes pratiques sanitaires et réguler ainsi les activités de mer, la Préfecture maritime de l'Atlantique, basée à Brest, a émis un arrêté ce 2 novembre. Des contrôles seront réalisés par les services de l'État et les contrevenants à cet arrêté écoperont d'une amende de 135 euros.
Pour réduire les déplacements à leur strict minimum, la Préfecture interdit "la pratique de loisir des activités nautiques, de plaisance et de plongée". Elle apporte cependant des précisions : celles qui sont pratiquées "par des sportifs professionnels et de haut niveau", "dans un cadre scolaire et périscolaire", dans le cadre de la formation universitaire ou par "des personnes munies d'une prescription médicale ou présentant un handicap reconnu" restent autorisées.
Sur les bateaux
Les propriétaires ou usagers de bateaux sont aussi soumis aux règles du confinement. Les activités professionnelles en mer sont autorisées, comme le transport de passagers en mer, la mission de service public, le sauvetage ainsi que la navigation pour la mise en hivernage ou pour vérifier le mouillage des navires amarrés hors des ports.
Les manifestations nautiques sont toutes interdites, "sauf si elles rentrent dans le cadre du maintien de l'activité des sportifs professionnels". La plaisance est interdite, "sauf si elle est réalisée pour un motif impérieux" considère la Préfecture.
La Préfecture maritime rappelle la nécessité de rester chez soi et de reporter ses sorties en mer, ceci pour se protéger et de ne pas exposer davantage les personnels de secours et de santé, "déjà très sollicitées et dans des conditions bien souvent difficiles". Et de finir d'alerter par le fait que "chaque opération de secours en mer peut représenter une victime en plus à prendre en charge par des services hospitaliers actuellement en première ligne pour combattre l’épidémie".