Une famille habitant Orvault, les parents et leurs deux enfants n'ont pas donné signe de vie depuis le 16 février dernier. Une enquête a été ouverte, le père est originaire de Brest.
L'enquête, confiée à la police judiciaire de Nantes, a été ouverte dans le cadre de ces soupçons de violences et "non dans le cadre d'une disparition inquiétante", a précisé le procureur. Cette enquête fait suite à la disparition troublante d'une famille de quatre personnes d'Orvault (Loire-Atlantique) dont on est sans nouvelle depuis près d'une semaine et au domicile de laquelle des traces de sang inquiétantes ont été découvertes, a-t-on appris de source proche du dossier.
Plus de contacts depuis le 16 février
Les quatre personnes - les parents et deux enfants de 18 et 20 ans - n'ont pas donné signe de vie depuis le 16 février. Aucun ne répond aux appels depuis cette date. Inquiète de ce silence inhabituel, la soeur de la mère de famille a alerté les enquêteurs, jeudi. Il s'agirait de la famille Troadec, dont le père âgé de 49 ans, est originaire de Brest.Des policiers se sont rendus aussitôt au domicile, un pavillon dans un quartier résidentiel d'Orvault, au nord de Nantes, dans lequel vit la famille depuis une dizaine d'années.
Des traces de sang
La maison étant vide, les enquêteurs ont procédé à des recherches tant dans le jardin qu'à l'intérieur du pavillon. Il y ont découvert notamment "un téléphone portable avec des traces de sang", a indiqué le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, au quotidien Presse Océan.Ces traces de sang "nous font penser qu'il y a eu une scène de violences sans qu'on ait de détail à ce stade de l'enquête", a-t-il souligné auprès de l'AFP. "Aucune piste n'est écartée", a-t-il dit à Presse Océan.
Des prélèvements ont été effectués par les enquêteurs et les deux véhicules du couple ont été placés sous scellés. Des scellés ont aussi été posés sur les porte, portail et boîte aux lettres du pavillon, a constaté un photographe de l'AFP. Selon la source proche du dossier, le véhicule du fils n'était pas garé devant le pavillon. Selon des voisins cités par le quotidien, cette famille était "très discrète et sans histoire".