Double infanticide au Relecq-Kerhuon : la mère reconnaît les faits

La mère des deux fillettes retrouvées mortes mercredi 21 juillet dans leur appartement au Relecq-Kerhuon près de Brest "a reconnu être à l'origine" de leur décès, a annoncé vendredi le parquet de Brest, précisant qu'elles étaient "mortes par noyade".

La mère de 35 ans "a expliqué avoir cherché à endormir ses filles par des médicaments", précise dans un communiqué le procureur de la République de Brest Camille Miansoni. Il a ajouté qu'en revanche, elle n'avait pas pu donner des indications précises sur la manière par laquelle elle était parvenue à donner la mort à ses filles, évoquant "une amnésie totale sur cet épisode".

L'autopsie des corps des deux fillettes, de "presque 6 ans et 4 ans", "a conclu à "une mort par noyade", indique en outre le procureur de la République. "Aucune blessure ni  trace de violences externes n'ont été découvertes sur les corps", ajoute le magistrat.


Une séparation à l'origine des faits

"Le motif de ce passage à l'acte est la séparation annoncée par son mari", poursuit Camille Miansoni, précisant que la mère avait expliqué avoir voulu disparaître avec ses filles. Des examens réalisés sur la mère ont révélé "une plaie thoracique de 1,5 cm", ainsi que "des lésions compatibles avec l'ingestion de produits caustiques", selon le procureur. Les enquêteurs ont retrouvé dans la salle de bain du domicile familial "une bouteille de produit caustique vide aux 3/4", précise-t-il.

Deux courriers ont également été découverts sur place, l'un à l'attention du père des fillettes, l'autre à l'attention de la famille de la mère. Les deux font état d'une séparation annoncée par le mari à son épouse le 14 mai dernier. Entendu, le père a confirmé l'annonce de cette séparation. 
 

La garde à vue de la mère levée

"La mère des jeunes victimes est toujours hospitalisée. Toutefois, son état de santé a permis sa première audition ce jour sous le régime de la garde à vue", précise-t-il. La garde à vue a cependant été levée après quelques heures pour raison médicale, a ajouté le procureur de la République.  

 

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