JO Paris 2024. "Il y a un accrochage, et je me fais éjecter", Léna Kandissounon éliminée sur le 800 m.

Lena Kandissounon ne verra pas les demi-finales du 800 m. Après un accrochage dans sa série du repêchage, la Bretonne est éliminée. Elle gardera des Jeux "un souvenir impérissable, et une fierté d'avoir représenté la France".

Léna Kandissounon n’ira pas en demi-finales du 800 m.

Après avoir manqué sa qualification en série, la Bretonne ne s’est classée que 6^e ce 3 août dans sa course de repêchage, en 2'03''40. Insuffisant pour décrocher son ticket.

"J'étais bien, mais il y a eu cet accrochage, et je me fais éjecter"

Pour la Brestoise, licenciée au Haute Bretagne Athlétisme, l’aventure olympique s’arrête là.

"Je suis déçue. L’objectif, c’était de faire une demi-finale, et peut-être une finale, et j’ai senti que ce n'était pas loin. Alors c’est difficile à digérer. Il me faudra un peu de temps, d'autant que la course a été marquée par un accrochage".

Ma stratégie, c’était de rester derrière et de mettre une grosse attaque. La course s’y prêtait, elle était très tactique. J’ai attendu les derniers 150 m. Et quand j’y vais, la concurrente cubaine déboîte aussi, elle me pousse, et je me fais éjecter. Et là, ça ne pardonne pas, parce que c'est fini. Alors que je pense que j’avais moyen de décrocher la qualif'.

Léna Kandissounon

"Au Stade de France, une ambiance de dingue, de la bienveillance et du soutien. J'ai pleuré"

L’aventure s’arrête là, mais de l’épisode olympique, Léna veut retenir le public, incroyable.

"En athlétisme, on n’a pas l’habitude des stades pleins. Et là, c'était plein de gens bienveillants. On m’a félicitée après la course alors que je fais 6e, et que je me suis plantée. Ça m’a beaucoup touchée, j’ai beaucoup pleuré, mais d’émotions positives.  Des gens qui crient ton prénom, ça fait du bien, on se sent entourée des Français, fière d'être française, et de représenter la France, c'est magnifique comme émotion".   

"Je suis éliminée, mais je vais donner mon énergie pour les autres" 

Éliminée du 800 m, Léna Kandissounon n'en a pas pour autant fini avec les Jeux.

"Maintenant, je vais devenir la première supportrice de l’Équipe de France, et de mes partenaires du Haute Bretagne Athlétisme, Maël Gouyette, Shana Grebo, et Agathe Guillemot ma copine, qui sont encore en lice".

Maël Gouyette, vice-champion de France du 1500 m, doit lui aussi passer par la case repêchage pour accéder aux demi-finales. Le Costarmoricain sera en piste ce 3 août à 19 h 15.

La Brétilienne Shana Grebo disputera demain 4 août sa série du 400 m haies.

Et la Finistérienne Agathe Guillemot, championne de France du 1500 m, entrera quant à elle en lice mardi 6 août à 10 h pour sa série de qualifications.

"Je n’ai plus que cela à faire, donner mon énergie pour les autres, je vais le faire à 200%. Je leur souhaite de passer des tours, ils ont tous les moyens de le faire."

"Les JO, une expérience incomparable, désormais je serai prête pour n'importe quelle compèt..."

Pour Léna Kandissounon, resteront ensuite les souvenirs. Et l'expérience.

"Ces Jeux, c’est ce que j’ai eu de plus dur à faire dans ma vie, la prépa, la pression. Mais participer, c’est incomparable, c’est énorme. Je vais en sortir plus forte. Je serai prête pour n’importe quelle compétition".