JO de Paris. « On sentait de la folie dans le stade, je suis fière de l’avoir vécu ». Solène Gicquel, après son élimination en série en saut en hauteur

Plus sur le thème :

Il n’a manqué que quelques millimètres à la Rennaise Solène Gicquel pour valider son ticket pour la finale du saut en hauteur, aux Jeux de Paris. Elle a échoué à 1’92m. Déçue, elle préfère penser déjà à la formidable ambiance de ces Jeux, dans les stades comme au village. Elle y retrouve souvent sa sœur Lucille, qui joue elle pour l’équipe de France de volley.

Les Jeux de Solène ont débuté ce vendredi 2 août vers 10 heures… et se sont achevés à peine deux heures plus tard, après un troisième échec à 1,92m.  

A lire aussi : Solène Gicquel n'ira pas en finale du saut en hauteur

La vice-championne de saut en hauteur Solène Gicquel avait auparavant franchi une barre à 1’83m puis 1,88. "A 1’92m, je suis tout prête de passer, par deux fois, il ne manque vraiment presque rien. Là je ressens beaucoup de déception, parce que j’avais les moyens de passer en finale".

C’est quand même déjà très bien. J’ai profité de l’ambiance, du public français

Solène Gicquel, éliminée en série au saut en hauteur

Beaucoup de déception, mais pas de regret. Car la Rennaise de 29 ans a tout donné. "C’est quand même déjà très bien, admet-elle. J’ai profité de l’ambiance, du public français".

Fin des JO, mais pas fin de carrière

C’est assez rare pour le souligner mais le stade de France était quasiment plein, en matinée, pour des épreuves de qualifications. "C’est un moment que je n’oublierai jamais", a confié Solène qui ne compte pas s’arrêter là.
D’abord, elle va disputer quelques meetings de fin de saison. Et se projette sur les Mondiaux 2025, qui auront lieu à Tokyo. "Je marche à l‘envie, et là, j’ai encore envie".

Sa soeur Lucille également éliminée avec l'equipe de France de volley 

Avec sa sœur Lucille, joueuse de l’équipe de France de volley, elle a vécu des moments extraordinaires. Les deux « sœurs olympiques » de Bretagne se sont retrouvées au village, et n’ont pas raté les compétitions de l’autre.

Et dans la famille Gicquel, il y avait aussi le frère, la mère et le père, Jean-Charles Gicquel, champion lui aussi de saut en hauteur dans les années 1990, et toujours recordman de France, en salle avec un saut à 2,35m !

Jean-Charles a vu ses deux filles se aire éliminer assez rapidement. Mais il n’est pas spécialement déçu. "Solène avait peu de chance, elle a fait plutôt une bonne compétition. Mais la barre était haute. 1’92m c’est son record personnel. Alors quand l faut battre son record personnel pour passer en finale, forcément…"

Solène avait peu de chance, elle a fait plutôt une bonne compétition. Mais la barre était haute. 1’92m c’est son record personnel. Alors quand il faut battre son record personnel pour passer en finale, forcément…

Jean-Charles Gicquel, ex-champion de saut en hauteur et père de Solène Gicquel

Pour Lucille, c’est pareil. L’équipe de France dans laquelle elle évolue a pris deux « claques », contre la Serbie et la Chine. Elle est éliminée d’entrée. "La marche était trop haute, concède le père. Mais de toutes façons, au volley comme au stade de France, c’était une belle fête".

Profiter de la fête

Une belle fête que la famille Gicquel entend bien prolonger. "Avec notre accréditation d’athlète, on peut aller voir pas mal de compétition. Je pense que je vais assister beaucoup aux compet’ des copains en athlétisme bien sûr, et aller voir les matches de volley et de basket".
Pour commencer, elle ira voir sa sœur cadette Lucille ce dimanche 4 août lors du match France-Etats-Unis… qui comptera pour du beurre.

Retrouvez ici toutes les infos en direct sur les Jeux de Paris.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité