Volley-ball : de retour à Rennes avec l'équipe de France, Lucille Gicquel affronte le Portugal

Exilée en Italie dans le plus gros championnat européen, la Bretonne Lucille Gicquel revient sur ses terres avec l'équipe de France pour affronter le Portugal. A Rennes, toute sa famille sera en tribunes. Rien que des champions. Chez les Gicquel, c'est une pointue, des pointures.

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Lucille Gicquel est de retour en Bretagne. La volleyeuse rennaise est en stage avec l'Equipe de France pour préparer la Golden League, compétition européenne, mais surtout les JO, qui se profilent en 2024 à Paris. 

Les Bleues vont ponctuer leur semaine de préparation en disputant deux matchs amicaux face au Portugal à Rennes.   

Deux matchs que l'attaquante de 24 ans, la "pointue", jouera devant sa famille et ses amis. Forte émotion pour celle qui a commencé au REC avant de percer et devenir, au fil des ans, l’une des références du volley européen.

 

Je suis une attaquante, j’aime mettre les points, célébrer, gagner

 Au camp de base de l’équipe de France sur les bords de la Vilaine à Bruz, Lucille nous raconte ses débuts.

"J’avais 12 ans, j’avais fait de la gym, de la danse, mais je voulais faire un sport collectif. J’aime le jeu en équipe, la stratégie. Et puis, je suis une attaquante, j’aime mettre les points, célébrer, gagner..."

"J’adorais le hand, mais quand on m’a détecté un souci de tachycardie, il a fallu que je trouve un sport un peu moins exigeant côté cardio. On m’a proposé le volley, j’ai testé, j’ai aimé, je suis restée."

En exil en Italie, dans le plus gros championnat européen 

12 ans après, Lucille ne regrette rien. Aujourd’hui, la Rennaise joue dans le plus coté des championnats européens, l’Italie, qu’elle a rejoint après avoir fréquenté les Pôles France, et sévi dans les clubs de Cannes et de Nantes.

"En 2019, on m’a fait une proposition pour aller jouer dans le meilleur club du monde, Cogliano. Je savais que je ne serai pas souvent titulaire, que j’allais officier comme doublure de Paola Egonu, la star italienne, mais ça ne se refuse pas !"

"Là-bas, j’ai eu la chance de tout gagner, et j’ai surtout beaucoup appris. Et puis au bout de deux ans, comme je voulais un peu plus de temps de jeu, j’ai signé dans un autre club, Cunéo, un peu moins prestigieux, 7e du championnat, mais en pleine progression, avec des ambitions."   

La famille Gicquel : une pointue, des pointures

Si la pointue tricolore a réussi une telle ascension, elle le doit à son travail, son caractère (elle a rejoint le pôle France en seconde), mais peut être aussi à son entourage.

Dans la famille Gicquel, on a des facilités à apprivoiser le haut niveau. Jean-Charles son père, était champion de France de saut en hauteur, une discipline dont il détient d’ailleurs toujours le record en salle avec 2 m 35. Et avant Lucille, Clément et Solène, ses frère et soeur, ont emboité le pas du paternel en se hissant sur les podiums du sport français.

Clément est vice-champion de France de saut en hauteur 2017, Solène championne de France 2020.

Jean-Charles Gicquel : "petite, Lucille avait peur qu'on dise non à ses rêves..." 

Chez les Gicquel, le volley avait aussi bonne presse. Anne, la mère de Lucille, avait pratiqué lorsqu'elle était étudiante.

"Mais jamais, souligne Jean-Charles, nous les parents nous n'avons poussé à la roue. Quand elle était ado, qu'elle a percé, et qu'elle a eu la possibilité d'aller au Pôle France, elle pensait même qu'on allait refuser par crainte de la voir gâcher ses études. On lui a juste dit, si tu aimes ça, si c'est ton projet, alors vas-y, pour ne rien regretter".

"Aujourd'hui, on est très heureux et très fiers de ce que font nos enfants. Mais que Lucille réussisse, s'accomplisse dans un sport qui n'est pas le mien a aussi une saveur particulière."  

Pas de compétition entre frangin/frangines 

Sa carrière de volleyeuse a donc poussé Lucille à quitter le cocon familial dès le lycée. Aujourd'hui, elle ne revient à Rennes que deux fois dans l'année, une fois l'hiver, une fois l'été.

"Nous allons de temps en temps passer une semaine en Italie, dit Jean-Charles. Et ça nous donne l'occasion de la voir autrement qu'à la télé. Mais cette fois, la voir jouer à Rennes, c'est vraiment génial".

Ce week-end, grâce au séjour breton des tricolores, toute la famille Gicquel aura donc rendez vous salle Colette Besson à Rennes pour applaudir Lucille face au Portugal. Avec les amis proches, la tribu devrait occuper une quarantaine de places. 

A la question, y'a-t-il de la compétition entre frangin/frangines ? "C'est non", répond Lucille. "En fonction des résultats, on s'appelle, on se félicite, on s'encourage...Et parfois, c'est vrai, on se chambre un peu. Moi je n'aurais jamais eu l'idée de faire un sport où l'on risque de concourir sous la pluie !"   

France/Portugal : vendredi 13 mai, 20 h 30, et dimanche 15 mai, 17 h, salle Colette Besson à Rennes

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