Ce n’est pas une expédition de découverte que prépare Eric Loizeau à Portsall, dans le Finistère. L’Antarctique a été découvert il y a deux siècles. Mais les conséquences du réchauffement climatique et la menace environnementale sont encore à explorer.
L'Antarctique n'est pas épargné par le réchauffement climatique, les pollutions chimiques et plastiques des océans.
A l'occasion des 200 ans de la découverte de ce continent, une équipe d'explorateurs modernes va s'y rendre à bord d'un voilier construit à Concarneau par le chantier JFA, pour un périple de plus d'un mois.
Une odyssée historique, écologique et pédagogique. Parmi eux, le navigateur et alpiniste Finistérien Eric Loizeau.
Sur les traces des premiers explorateurs
L'alpiniste Laurence de la Ferrière est devenue la seule femme à l'avoir traversé de part en part et en solitaire.
C'est elle qui a eu l'idée d'organiser cette expédition du bicentenaire, dont l'objectif n'est plus la découverte mais la protection de ce territoire exceptionnel.
Le finistérien Eric Loizeau sera le skipper du bateau. S'il connaît bien la navigation dans les 40èmes rugissants, l'Antarctique est encore pour lui une terra incognita.
“Dans les courses autour du monde, on fait le tour du cap Horn mais en fait on rase les côtes” raconte-t-il, “je ne suis jamais allé dans le sud”.
C’est magique d’aller en bateau sur la trace des premiers explorateurs - Eric Loizeau
L'équipage s'est donné pour objectif de dresser un état des lieux de la pollution, notamment par les plastiques. Mais l'expédition aura aussi une dimension pédagogique. Car le continent blanc demeure malgré tout méconnu du grand public.
L'équipage tentera aussi de mesurer l'impact du tourisme sur ce continent le plus vierge de la planète. 37000 personnes s'y rendent chaque année, c'est peu, mais c'est 10 fois plus qu'il y a trente ans.