Ne jamais s'arrêter de danser. Tel est l'objectif d'Olena Braga, qui à l'âge de 14 ans, a dû s'enfuir de son pays. Cette réfugiée ukrainienne, récemment arrivée en Bretagne, continue de vivre sa passion et exprime ses émotions grâce à la danse classique.
Son justaucorps et ses chaussons. Lorsqu’elle a dû quitter l’Ukraine avec le minimum, Olena Braga, 14 ans, a tout de suite pensé à prendre ses affaires de danse.
Originaire de Mykolaïv, ville située dans le sud de l'Ukraine, cette adolescente a fui la guerre avec sa famille. Début mars, Olena est arrivée à Le Drennec, dans le Nord du Finistère.
Danser pour oublier
Depuis, Olena poursuit le rêve qu’elle a depuis l’âge de ses 4 ans : devenir danseuse professionnelle. Elle prend notamment des cours au Conservatoire de Brest, pour "garder le niveau", dans l’espoir d’un jour rejoindre l’école du ballet de Kiev, dans laquelle elle avait été acceptée pour la rentrée prochaine.
"Quand j’entends de la musique classique, l’envie de danser m’emporte et j’oublie tout, tout ce qui ne va pas, l’angoisse et les problèmes."