La famille Coïc, qui dirigeait depuis 1970 les cafés du même nom, passe la main. L'entreprise Cozigou a racheté la société.
Le café Coïc coule dans les tasses des Finistériens depuis 1970. Basé à Plomelin, le torréfacteur va passer la main, racheté par la société Cozigou, car aucun enfant de la famille n'a souhaité reprendre le flambeau.
En apparence, rien ne devrait changer pour le café : les 45 salariés devraient être conservés, et l'arabica du Brésil, du Honduras, du Costa Rica servis devraient conserver le nom de "Coïc". "À l'intérieur de chaque pays, il y a des différences de goût et de terroir. On va transmettre ces approvisionnements-là et ces recettes de cafés et de torréfaction", confie Gilles Coïc, ancien dirigeant des cafés du même nom.
"Il était important pour nous que l'entreprise continue, que les salariés puissent continuer et que nos clients soient servis de la même manière. Ce sont les Bretons qui nous ont fait travailler, qui nous ont permis de nous développer."
Chiffre d'affaires de 7,5 millions d'euros
Ce rachat est une manne financière pour Cozigou, plus gros distributeur de boisson indépendant de Bretagne : les Cafés Coïc génèrent un chiffre d'affaires de 7,5 millions d'euros.
Avec un objectif : entrer dans la grande distribution : "On va s'y atteler fortement. On va développer cette partie-là", lance Hervé Cozigou, qui souhaite développer la zone de frappe des cafés. "Ils étaient très présents ici sur le Finistère. Nous [Cozigou], on est dans les Côtes-d'Armor et en Ille-et-Vilaine. On va essayer de le développer là-bas."