Alors que les travaux de la Centrale à gaz de Landivisiau, très controversée, démarrent, les opposants au projet se sont invités ce jeudi matin sur le chantier. Des travaux qui pourraient être perturbés par la présence sur les lieux d'une espèce protégée d'escargot.
Les premiers coups de tractopelle ont été donnés dans le champs, où la centrale à gaz de Landivisiau doit voir le jour. Direct Energie l'avait annoncé, le calendrier est donc tenu. Mais les opposants au projet ont voulu en avoir le coeur net. Et dès 9 heures ce jeudi matin, ils étaient une soixantaine à se rendre sur le chantier. Trois recours contre le projet de centrale à gaz, ont retardé les travaux, et attendent toujours la décision des juges. Mais comme ces recours ne sont pas suspensifs, les travaux peuvent donc bien démarrer. Pour rappel ce projet, lancé dès 2010, est né du pacte électrique breton et avait obtenu le feu vert en 2015.
Des bombes et des escargots sur le chantier
Les recours concernent en particulier la protection de l'environnement, car au début du mois de janvier, un invité surprise a montré ses cornes dans la fougère du chantier. L'escargot de Quimper, espèce protégée, habite en effet la vallée. Et puis une entreprise de dépollution doit intervenir sur le site pendant deux mois et demi. Elle sonde le sol à la recherche de bombes datant de la Seconde Guerre Mondiale. Ces premiers travaux pourraient donc prendre du retard. Les opposants au projet ont en tout cas prévu de se retrouver à nouveau sur le chantier ce vendredi matin.
L'interview de Jean-Yves Quéméneur, Association Force 5
L'interview de Jean-Yves Quéméneur,
Association Force 5