Le rapport demandé par les autorités françaises à l'armateur danois Maersk suite au naufrage le 22 décembre dernier de deux coques en décembre au large du Finistère n'a révélé aucune fuite d'hydrocarbure, a annoncé mercredi la préfecture maritime de l'Atlantique.
"Le mercredi 15 février 2017, l'armateur des deux «supply» (navires de ravitaillement, NDLR) Maersk Searcher et Maersk Shipper a remis à la préfecture maritime de l'Atlantique le rapport issu des investigations approfondies demandées par la mise en demeure en date du 4 janvier", indique la Prémar dans un communiqué.
"Aucune fuite d'hydrocarbure observée"
"Ce rapport montre que les épaves sont posées sur le flan, sur un fond sableux et plat. Elles ont subi des dommages conséquents, notamment sur leur avant, consécutifs au choc avec le fond marin. Aucune fuite d'hydrocarbure n'a été observée à cette occasion", précise la Prémar.
Le rapport doit maintenant être étudié par l'administration pour en "vérifier les conclusions, mesurer l'impact sur la navigation et l'environnement et définir les mesures proportionnées à la dangerosité des épaves qui vont être demandées à l'armateur", ajoute la préfecture maritime.
Les coques ont sombré le 22 décembre au large de l'île de Sein
Les deux coques, destinées à la démolition, avaient sombré le 22 décembre au large de l'île de Sein. L'une avait coulé en raison d'une voie d'eau, entraînant le chavirage de la seconde. Elles étaient remorquées à couple par un navire de la compagnie Maersk.
"Une mise en demeure pour déterminer la nature des dommages"
Début janvier, le préfet maritime de l'Atlantique avait mis en demeure Maersk de procéder avant le 1er février à une investigation approfondie des deux épaves afin de déterminer précisément la nature des dommages subis. Il avait estimé que ce naufrage pouvait présenter "à terme un risque pour l'environnement", en raison de la présence dans leurs soutes de produits polluants.