L'affaire traîne : les "GAD" estiment être victimes d'un licenciement abusif. Les avocats ont deux arguments :
- Le plan de sauvetage n'a pas été soumis à une autorisation de l'État comme la loi l'exige.
- La volonté réelle de l'employeur de les reclasser est mise en cause par les ex-salariés.
Ils devront attendre une audience en départage.
Les prud'hommes n'ont pas tranché. Ils forment un tribunal paritaire : 2 d'entre eux représentent l'employeur et deux autres les salariés. Or ils n'ont pas pu s'entendre sur une décision. Par conséquent il faudra attendre encore une audience de départage : cette fois un juge départiteur va les rejoindre. Ce magistrat professionnel viendra les aider à apprécier l'application de décisions juridiques très techniques.
En cas de licenciement abusif, le plaignant peut récupérer un mois de salaire par année d'ancienneté. Jugement attendu en mars 2016
Récit : Catherine Carlier, reportage : Chloé Tempéreau et Philippe Pasco
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GAD Lampaul-Guimilau jugement des prud’hommes reporté en mars