372 ex-salariés des abattoirs GAD veulent toujours faire reconnaître comme abusif le licenciement économique dont ils ont été l'objet fin 2013. Ils attendaient une décision des prud'hommes aujourd'hui. Ils devront attendre fin mars 2016.
L'affaire traîne : les "GAD" estiment être victimes d'un licenciement abusif. Les avocats ont deux arguments :
- Le plan de sauvetage n'a pas été soumis à une autorisation de l'État comme la loi l'exige.
- La volonté réelle de l'employeur de les reclasser est mise en cause par les ex-salariés.
Ils devront attendre une audience en départage.
Les prud'hommes n'ont pas tranché. Ils forment un tribunal paritaire : 2 d'entre eux représentent l'employeur et deux autres les salariés. Or ils n'ont pas pu s'entendre sur une décision. Par conséquent il faudra attendre encore une audience de départage : cette fois un juge départiteur va les rejoindre. Ce magistrat professionnel viendra les aider à apprécier l'application de décisions juridiques très techniques.
En cas de licenciement abusif, le plaignant peut récupérer un mois de salaire par année d'ancienneté. Jugement attendu en mars 2016
Récit : Catherine Carlier, reportage : Chloé Tempéreau et Philippe Pasco
intervenant Me Dominique Le Guillou-Rodrigues Avocate des 372 ex-salariés de GAD Lampaul-Guimiliau