Un bout de bois et un bateau, et on pourrait faire le tour du monde. Enfin, presque. En tout cas, les amoureux de la godille présents à l’Aber Ildut, qui ont fait briller cet art de manœuvrer un bateau, sont convaincus que c’est la plus belle manière.
La godille, cela peut être une compétition. Une course de côte qu’il faut remporter à tout prix, ou l’épreuve du « tir au bout », dans laquelle Saig, un gamin de 11 ans, est le « champion de monde ».
Mais à l’université de la godille de l’Aber Ildut, d’autres y voient un patrimoine, voire un art de vivre.
« C’est un patrimoine qui se perd, et puis s’est tellement plus beau, et tellement plus agréable de voir des gens à la godille dans un port plutôt qu'avec un petit moteur hors-bord » témoigne Raymond.
Un bateau, et un bout de bois, et on peut se balader, aller à la pêche, ou relever des défis.
« L’art de la godille c’est quelque chose qui est joli, qui est agréable à regarder, et on va montrer qu’on peut faire des manœuvres, et qu’on peut s’amuser » explique Gildas, un des organisateurs.
Les organisateurs de cette édition 2016 prétendent, mais c’est sûrement vrai, que la prochaine édition se déroulera à Venise.
Les gondoliers n'auront qu’à bien se tenir.