La cour d’appel de Versailles a ramené les dommages et intérêts dus par Jérôme kerviel à la Société Générale à un million d’euros, au lieu des 4,9 milliards réclamés par la banque.
« La justice avance » a déclaré Jérôme Kerviel à l'annonce de l’arrêt de la cour d’Appel de Versailles, « et le combat continue ». L’ex-trader, originaire de Pont-L’Abbé, où il compte de nombreux soutiens, estime « encore ne rien devoir à la Société Générale ».
La banque, elle, se félicite par la voix de son avocat d’une décision « tout à fait satisfaisante », car la justice déclare ainsi « Jérôme Kerviel partiellement responsable du préjudice » subi par son ancien employeur.
L'ex-trader, 39 ans, a déjà été définitivement condamné au pénal à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour des manœuvres boursières frauduleuses ayant abouti, en 2008, à 4,9 milliards de pertes pour la banque.