La vente aux enchères du château de Leuhan, à Plabennec, échappe à l'association d'habitants

Ils comptaient acheter collectivement le château de Leuhan à Plabennec, mis aux enchères ce mardi. L'association d'habitants, qui souhaitait en faire un lieu de vie, n'a pas fait la meilleure offre. Ils ont dix jours pour surenchérir.

Le château néogothique du XIXè, à l'abandon depuis des années, a trouvé un acquéreur - dont l'identité n'est pas dévoilée - aux enchères, pour 217 000 euros. La bâtisse, construite entre 1882 et 1884 par John, Burnett Stear, a motivé la création d'une association d'habitants pour en faire un "lieu de vie".

Un projet né spontanément à l'annonce de la vente du château de Leuhan, ancré dans l'histoire de Plabennec, qui a été squattée et vandalisée plusieurs fois depuis son abandon. Les porteurs, Virgile Bleunven et Cecilia Reuzé étaient présents à la vente.

"Ça a été très rapide. Je n'avais jamais vu d'enchères, je ne m'attendais pas à ce que cela se passe comme ça" raconte Cécilia. "C'est quand même une belle aventure" dit Virgile, qui tempère sa déception. "On est content d'avoir mobilisé autant de gens, d'horizons différents, autour de ce château."

Lieu de vie

C'était l'intention première de cette association d'habitants de Plabennec : réunir du monde pour remettre en l'état ce château, et en faire un lieu de vie. Pour cette enchère organisée par l'Etat, suite à une saisie, la mise à prix était de 40 000 euros. L'association en avait provisionné 65 000.

Mais aurait fallu débourser plus de 217 000 euros pour surenchérir face à un acquéreur dont l'identité n'a pas été rendue publique. "On a fait ce qu'on a pu, en mobilisant pas mal de fonds sur le peu de temps que l'on avait" estime Cécilia, qui ne perd pas espoir. "On ne sait pas qui a acheté, on peut peut-être contacter ces gens et voir ce que l'on peut faire ensemble. On reste optimistes."

L'association a en outre dix jours pour porter une surenchère "du dixième", c’est-à-dire supérieure de 10 % au montant adjugé. Virgile et Cécilia veulent y croire : "il faut voir si nous avons les moyens d'atteindre ces montants-là."

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