Manifestant matraqué à Quimper : une enquête administrative ouverte après la diffusion d'une vidéo

La préfecture du Finistère a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête administrative afin de "préciser la manière exacte dont se sont déroulés les faits" après la diffusion d'une vidéo montrant un homme matraqué samedi à Quimper durant une manifestation de "gilets jaunes".

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Dans un communiqué, la préfecture souligne que plusieurs vidéos ont été tournées samedi "dans un contexte de violences contre les forces de l'ordre, qui ont (...) fait plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre comme parmi les manifestants".  "Une enquête administrative est en cours pour rassembler tous les éléments afin de les replacer dans leur contexte et de préciser la manière exacte dont se sont déroulés les faits", ajoute-t-elle.
 
L'une de ces vidéo, largement diffusée, montre un manifestant agrippé à une rambarde et frappé à de multiples reprises à coups de matraque par un gendarme mobile.   S'agissant de cette vidéo, la préfecture "observe qu'elle se déroule précisément sur les lieux où ces violences délibérées étaient commises depuis plus d'une heure contre les forces de l'ordre, et que cette personne participait donc de fait à un attroupement violent", selon le communiqué, qui rappelle qu'il s'agissait d'une "manifestation non-déclarée".

Le manifestant, un chauffeur routier de 25 ans dénommé Max Barré, a indiqué dimanche à l'AFP qu'il envisageait de porter plainte. Il n'a pas été interpellé samedi par les forces de l'ordre.
 

160 enquêtes administratives lancées sur les violences policières


Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux était l'invité de France Inter ce mardi. Il a rappelé que 160 enquêtes administratives étaient en cours. Ce genre de violences, dit-il doit faire l'objet de signalement, en soulignant que si la réponse s'avère disproportionnée, elle sera sanctionnée.
 

 
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