François Fillon a endossé ses habits de combattant en meeting ce jeudi soir au Parc des expositions de Quimper. Clamant un " Mes amis, je résiste ! ", il a enflammé une assistance de plus de 3 000 personnes qui a scandé "Fillon président !" ou "Les Bretons avec Fillon".
C'est avec une demi-heure de retard et sous un concert de casseroles de la part d’une quarantaine de personnes scandant "Fillon en prison !" que l'ancien Premier Ministre a rejoint une salle comble, gonflée à bloc et toute acquise à sa cause.
Les principaux ténors de la droite bretonne dont Isabelle Le Callennec, Alain Cadec, François Goulard, Marc Le Fur et les locaux comme le maire de Quimper Ludovic Jolivet, Bernadette Malgorn de Brest ou encore Agnès Le Brun, étaient également au côté du candidat.
Emmanuel Macron, pris à partie
"Je résiste et je m'oppose à ce pouvoir socialiste qui a tellement échoué, qui a perdu toutes les batailles, mais qui a décidé par tous les moyens d'organiser sa succession et d'empêcher l'alternance, cette alternance à laquelle aspire une France silencieuse et qui n'en peut plus", a déclaré François Fillon. Une France "qui n'en peut plus du chômage, de la paralysie économique, de la repentance, de l'insécurité, de la perte d'autorité dans tous les domaines", a-t-il énuméré, avant de dénoncer "les attaques personnelles dont la mise en scène est sans équivalent dans notre histoire récente".Mon objectif "ce n'est pas de continuer la politique hollandaise du 'pas de bol' et du 'pas de vague' comme le fera Emmanuel Macron qui en a été l'inspirateur", a en outre assuré François Fillon.
Le candidat d'En Marche! a été pris à partie par François Baroin, sénateur-maire (LR) de Troyes, qui l'a qualifié de "candidat dans la soute" de la gauche, par rapport à "Benoît Hamont, l'officiel".