Un radiologue qui exerçait au centre hospitalier de Quimperlé comparait depuis lundi devant la cour d'assises du Finistère. Il est accusé de viols et d'agressions sexuelles sur 32 patientes. Jusqu'à présent, il affirmait avoir agi pour des raisons médicales. Il vient de reconnaître des dérapages.
"Je ne pense pas avoir eu des accès de folie. J’ai peut-être eu une perte de contrôle. J’ai oublié que j’étais un médecin avant d’être un homme" a expliqué le radialogue en pleurs. C’est un tournant dans le procès de cet ancien radiologue qui niait les faits jusqu’à présent. Ce médecin est jugé depuis lundi par la cour d'assises du Finistère pour des agressions sexuelles et des viols qu'il aurait commis entre 2002 et 2006 sur 32 jeunes femmes, dont certaines mineures au moment des faits.
Le médecin, Mohammed Frehat, 55 ans, est accusé par trente-deux jeunes femmes d'agressions sexuelles et de viols qu'il aurait commis dans le cadre de ses fonctions de radiologue au centre hospitalier de Quimperlé (Finistère). Parmi celles-ci, huit étaient mineures au moment des faits présumés, dont deux âgées de moins de 15 ans. Au total, trente-sept faits lui sont reprochés, vingt-huit de viols et neuf d'attouchements. Suite à ses aveux lors de ce 4ème jour de procès, les victimes sont soulagées.
Demain, l’avocat général prendra la parole, puis les avocats de la défense assureront leurs plaidoiries. Le verdict est attendu dans la journée.