Un incendie mortel est survenu samedi soir dans un appartement de Quimperlé (Finistère). Un corps calciné y a été découvert. Il pourrait s'agir du locataire de l'appartement, Georges Courtois, un ancien braqueur connu pour une prise d’otages à la cour d’Assises de Loire-Atlantique en 1985.
Il est 20h48 ce samedi 16 mars lorsque les pompiers sont appelés pour un incendie au 39 rue de Lorient à Quimperlé. Le feu a pris dans l'un des trois appartements situés au-dessus d'une surface commerciale.
Une vingtaine de pompiers, venus de plusieurs casernes sont déployés pour venir rapidement à bout de l'incendie. L'appartement, dans lequel s'est déclaré l'incendie, est totalement détruit. Les deux autres sont endommagés. Leurs occupants, deux hommes de 29 et 35 ans, sont évacués vers le centre hospitalier de Quimperlé, suite à l’inhalation de fumées.
L’appartement de Georges Courtois
Dans l'appartement détruit par les flammes, les pompiers ont trouvé un corps calciné, "dans un état tellement dégradé qu'il est impossible de reconnaître qui est la victime" nous confie une source proche de l'enquête.Cet appartement est celui qu'occupait Georges Courtois, un ancien braqueur qui en 1985 avait pris en otage, sous les objectifs des caméras de télévision, la cour d'Assises de Loire-Atlantique à Nantes durant 36 heures. L'homme habitait Quimperlé depuis deux ans et demi. Il était locataire de cet appartement.
Pas de nouvelles de l'ancien braqueur
Selon nos informations, Georges Courtois passait régulièrement ses soirées à son domicile. Des voisins l'ont vu rentrer chez lui ce samedi en fin de journée. "Tout laisse penser que le corps calciné serait celui de Georges Courtois" nous précise une source proche de l'enquête mais "les investigations continuent pour déterminer l'identité exacte de la victime". Ceux qui connaissent Georges Courtois sont sans nouvelles de lui ce dimanche.
Les services d’identification judiciaire ont été dépêchés sur place. Le parquet de Quimper précise qu'une autopsie serra pratiquée en tout début de semaine pour permettre aux enquêteurs de la gendarmerie de Quimperlé de déterminer l'identité exacte de la victime et les causes de sa mort.
L'origine de l'incendie est encore inconnue. "Rien ne laisse penser pour l'instant qu'il est d'origine criminelle" précise notre source.