Suite aux annonces de restructuration du groupe Nokia il y a 15 jours, les réunions du Comité Central d'Entreprise de jeudi délivrent les premières conséquences sur l'emploi. A Lannion (22), 44 postes seront supprimés dans les services et 20+10 verront le jour dans la recherche et développement.
Les restructurations qui découlent de la fusion de Nokia et d'Alcaltel-Lucent entraînent des suppressions de postes au sein des deux nouvelles filiales de Nokia que sont Alcatel-Lucent International (ALU-I) et Alcatel-Lucent Bell Labs France (ALBLF). 385 postes vont disparaître sur un effectif de 4 200 salariés.
Les services supports et commerciaux sont les plus touchés. La Recherche & Développement est globalement préservée mais fortement réorganisée selon les syndicats. Dans le même temps 271 postes vont être créés.
Sur le site de Lannion, 44 postes devraient être supprimés dans les fonctions supports. Parallèlement, les services R&D de l'unité costarmoricaine vont être renforcés de 20 postes. Comme prévu, une entité de recherche avancée des laboratoires Bell Labs doit voir le jour à Lannion avec 10 personnes.
Dans un communiqué, La CFDT Nokia redoute que le groupe ne puisse pas tenir ses engagements : "Nokia s’est engagé à maintenir 4 200 postes en France et à créer 500 postes en R&D avec le recrutement de 300 jeunes diplômés. L’engagement quantitatif va être difficile à respecter car la dynamique des recrutements présentée est mollassonne".