Postiers, cheminots, instituteurs, personnels soignants... Les fonctionnaires descendaient dans la rue ce jeudi 22 mars sur un appel à la grève national des syndicats. Le ras-le-bol est général : ils dénoncent, entre autres, la suppression de 120 000 postes.
Un millier à Vannes, 700 à Saint-Malo, 1 200 à Morlaix et autant à Lannion, 2 000 à Lorient, 2 000 à Saint-Brieuc, 2 300 à Quimper, 3 000 autres à Brest et entre 6 000 et 7 000 à Rennes... Aux quatre coins de la Bretagne, les manifestants étaient fortement mobilisés, ce jeudi 22 mars. Ils répondaient à l'appel des syndicats à la grève national. Le but : s'opposer à la politique menée par Emmanuel Macron et son gouvernement.
Une manifestation nationale qui a été donc particulièrement suivie dans la région Bretagne.
Parmi les corps de métier représentés : les personnels soignants, qui dénoncent des services saturés. Même constat chez les postiers, déjà en grève depuis le 9 janvier, qui ont pris à Rennes la tête du cortège.
Mais aussi les cheminots, pour qui ce jeudi constituait un tour de chauffe avant la grève perlée annoncée du 3 avril au 28 juin. Les instituteurs, eux, manifestaient contre la carte scolaire et les suppressions de postes. Au total, ce sont 120 000 emplois que le gouvernement entend supprimer chez les fonctionnaires.