À la veille des JO, rencontre à Dinard avec deux des cavaliers français qui auront le privilège de concourir début août dans le Parc du Château de Versailles. Les Normands Julien Epaillard et Kevin Staut sont en Bretagne pour parfaire leur préparation, à l’occasion du traditionnel "Jumping international".
C’est leur ultime séance de préparation avant les JO de Paris. A Dinard, les cavaliers français Julien Epaillard et Kevin Staut profitent du traditionnel "Jumping international" pour peaufiner leur préparation. Les deux Normands participeront début août à la compétition olympique dans le cadre somptueux du Parc du Château de Versailles.
Julien Epaillard : "Ma jument est bretonne, je suis normand, on s’entend très bien"
"On est à Dinard sans pression, relax", souligne Julien Epaillard, n° 4 mondial, qui s'apprête à vivre dans quelques jours ses premiers JO.
Le cavalier normand de bientôt 47 ans est venu concourir en Bretagne avec Dubaï, la jument qui l’accompagnera aux Jeux.
"Là, dit-il, elle doit être à 90% de son potentiel, on est sur la bonne voie, l’objectif, c’est évidemment d’arriver à 100% pour le début du concours à Versailles".
"En attendant, il faut être à l'écoute. Physiquement, moralement. C’est une jument avec beaucoup d’énergie. Au début, elle utilisait son énergie contre moi, et puis j’ai réussi à instaurer une relation de confiance, maintenant, son énergie, elle l’utilise avec moi."
"Je suis normand, elle est bretonne, mais on s’entend très bien", sourit le Manchois. "Aux Jeux, on essaiera de faire bien. Je suis ravi d’avoir été retenu. Je vais aux JO pour représenter mon pays, toute la filière équine, l’élevage français, c'est un honneur, je vais essayer d'être à la hauteur".
Kevin Straut : "A Versailles, je vais concourir là où j’allais me balader gamin, mon grand-père était du coin"
Kevin Straut, autre normand, a quant à lui déjà l’expérience de deux olympiades.
"A Londres dit-il, ça ne s’était pas trop bien passé, à Rio beaucoup mieux, avec une médaille par équipes".
"Désormais, indique le cavalier du Calvados, je me sens plus aguerri. Là évidemment, c’est en France, il y a de la pression, mais c’est plutôt le staff qui la subit, qui la gère, et qui nous protège".
"Si l’échéance approche, à Dinard, je ne suis pas venu avec Vicking, le cheval qui va m’accompagner aux Jeux. Je suis ici pour conserver mes repères. Avec lui, on poursuit seulement les entraînements dans nos prairies normandes, on répète nos gammes avant les JO."
"Concourir à Versailles, ce sera magnifique. Une compétition dans un tel cadre va laisser des images magnifiques qui seront un atout formidable en termes de communication pour notre sport, notre filière".
" Je connais un peu les lieux, puisque j’allais m’y balader quand j’étais gamin, avec mon grand-père qui était versaillais. C'est un endroit formidable, à nous d'être performants".
Les épreuves de saut d'obstacle se dérouleront du 1er au 6 août 2024.
GLM avec Antoine Calvez