Alors que les jouets de seconde main se multiplient sous les sapins, Fabrice un passionné de jouets a crée une entreprise dans laquelle, il restaure les vieux jouets avant de les revendre au poids. A prix défiant toute concurrence.
Fabrice Delalande aime les jouets. Il a beau approcher les 50 ans, dans sa maison il collectionne encore plusieurs trésors de son enfance dans une grande vitrine. Son "premier robot, je n'avais même pas 8 ans, il venait juste de sortir en France," y côtoie "le Goldorak ultime."
Une passion qu'il explique: " Quand mon père a eu 14 ans son père a estimé qui était devenu un adulte et qu'il n'avait plus besoin de jouets et donc il a jeté tous ses jouets à la poubelle. Et pendant toute mon enfance et mon adolescence mon père recherchait dans les braderies tous les jouets qu'il avait eu. Je pense que ça, ça a dû construire mon rapport au jouet. "
Une passion devenue son métier
À Retiers en Ille et Vilaine, son entreprise "Copians de Jouets" accueille tous les jouets dont plus personnes ne veut. Fabrice a ainsi transformé sa passion en métier. Avec Julia et Laëtitia, ses deux salariées, il a décidé de donner une seconde vie à des jouets « oubliés ». Collectée dans des écoles, centres de loisirs, mairies et entreprises, chaque pièce est minutieusement triée dans le but, d’être réutilisée : "Pour mettre ce jouet-là en vente, nous explique Laëtitia Quéguiner, ludi-sauveteuse, on pioche dans toutes nos formes et on va forcément trouver la forme qui convient. Ce n'est pas forcément la forme d’origine, mais ce n'est pas grave, au moins le jouet, on peut rejouer avec et c’est le principal. "
Quel est l’intérêt d’aller acheter un jouet à 20 000Km d'ici, en plus souvent fabriqué par des enfants, si on peut trouver le même autour de chez nous et qu'il va créer des emplois ici en Bretagne !
Fabrice Delalande, créateur de Copains de Jouets
Pour Fabrice l'idée est que les gens fassent des affaires et qu'on trouve des solutions plutôt que de jeter. "Quel est l’intérêt d’aller acheter un jouet à 20 000Km d'ici, en plus souvent fabriqué par des enfants, si on peut trouver le même autour de chez nous et qu'il va créer des emplois ici en Bretagne !"
Si le jouet est en bon état, il est vendu au poids sur le site internet, soit environ quatre fois moins cher qu’en magasin. S’il est incomplet ou trop abîmé, il est transformé en diverses créations. Quant aux jouets de collection, ils sont sûrement revendus à des adultes qui gardent en eux une part d’enfant.