Redon (35) : plus de 500 personnes manifestent pour une meilleure desserte TGV

Ce jeudi soir, plus de 500 personnes se sont rassemblées devant la gare de Redon pour réclamer de meilleures dessertes TGV de la ville. Les élus menacent de suspendre leur part de financement du Pôle d'échange multimodal si la SNCF ne revoit pas sa copie en rajoutant des arrêts TGV.

Elus locaux, parlementaires, chefs d'entreprises, commerçants ou simples habitants de la ville et des alentours de Redon, ils étaient plus de 500 à avoir répondu présents à l'appel du Groupe ferroviaire du Pays de Redon.

Ils se sont retrouvés devant la gare, dont l'accès avait été fermé par la SNCF ainsi que celui aux quais. Les politiques et chefs d'entreprises se sont succédés dans les prises de parole pour dénoncer la situation.


Pas d'arrêt supplémentaire en 2017

Avec l'ouverture de la nouvelle ligne TGV, la gare de Redon sera la seule de la ligne sud, ayant investi dans un PEM (Pôle d'échange multimodal) à ne pas bénéficier d'arrêt supplémentaire de TGV, en 2017. Un constat que les habitants et les élus locaux ne peuvent accepter. 

"Actuellement nous disposons de 3,5 arrêts de TGV en gare de Redon par jour dans chaque sens, il nous en faudrait 6. C'est vital pour le développement économique de la région" précise Jean-François Mary (Centre gauche), le président de la communauté de communes de Redon. 

"Il faut que ces nouveaux arrêts que nous sollicitons, nous permettent de nous rendre à Paris à des heures raisonnables comme 9h le matin environ et avec un retour vers 20h-21h. Et de même dans l'autre sens, surtout que la nouvelle ligne devrait nous permettre de gagner environ 40 minutes" ajoute l'élu.

Des menaces financières et juridiques

Les collectivités locales ont déjà fait savoir qu'ils arrêtraient leur contribution dans le financement du nouveau Pôle d'échange multinodal en travaux à la gare de Redon, si la SNCF ne présentait pas d'améliorations notables en terme de desserte. La communauté de communes de Redon et la ville financent à hauteur de 10 M€ ce PEM qui en coûte environ 24M€.

Les élus étudient également la question d'un recours juridique sur la convention financière de ce PEM "où la SNCF ne paye que 3,5% de la facture, les 96,5% restants étant à la charge de toutes les collectivités territoriales" selon Jean-François Mary.

Dés vendredi, le Groupe ferroviaire se réunie pour étudier la suite à donner au mouvement.

 
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