Créer une communication au delà de nos différences, c'est le projet artistique des résidents de l'Institut d'Éducation Motrice de Redon. Ce clip qui vient de sortir c'est de l'émotion pure basée sur un langage commun.
Pour des oeuvres au piano ou littéraire on dit qu'elles sont à quatre mains. Les jeunes de l’IEM La Clarté, âgés de 6 à 20 ans, ont travaillé à l’écriture d’une chanson avec Didier Cornu, un guitariste-compositeur, et avec leurs professeurs. Ce clip ils l'ont appelé "A2M1" comme "à deux mains". Une expression artistique sur une musique de qualité, avec des mots, des paroles comme les chanteurs, mais aussi avec des signes ("à deux mains" aussi) que nous sommes tous à même de comprendre mais surtout que tous les artistes participants sont à même d'utiliser.
Le droit à l'expression
En avril dernier une équipe de France 3 Bretagne était en reportage sur le tournage du clip. Ils y ont découvert le travail des jeunes de l'IEM de Redon avec musicien, professeurs et réalisateur.
Échange d'émotions
Le résultat: un clip qui nous rapproche de ces jeunes. Les voilà en situation d'expression de leur sensibilité comme tout artiste quand la musique est bonne et quand les signes qu'ils nous envoient nous touchent.A2M1 c'est peut-être aussi pour nous dire: à demain.
Une collaboration efficace
Le musicien Didier CORNU a su s'adapter au projet. Il a composé la musique et travaillé durant 4 mois à l’écriture des paroles de la chanson. Son collaborateur, Nicolas BREGEAU, a ensuite réalisé l’arrangement musical et l’enregistrement dans leurs studios, invitant, pour l’interprétation, Lisa, une des jeunes élèves des Ateliers.La traduction des paroles de la chanson en signes et en pictogrammes « Makaton » à été réalisée par les enseignants, à l’initiative de ce projet : Valérie PIGUEL, Christèle MAINGUET, Richard DEBAYLE, Sandra DOENS et Bénédicte NIEL, soutenus par Estelle GODET, formatrice en langage Makaton et par Myriam LAUNAY, orthophoniste à l’IEM. De nombreux conseils ont également été donnés par Olivier MARCHAL, une des plus grandes pointures de la langue des signes française, basé près de NANCY.
Pour la réalisation du film C’est Philippe LECOQ, directeur artistique de la compagnie « Artémiss », et Aloïs Barreau qui ont dirigé les jeunes pendant le tournage. Olivier MARCHAL, président de l’association « Sourd métrage » et réalisateur de nombreux clips et court-métrages en langue des signes a apporté ses conseils au montage.