Trois pompiers bretilliens ont été agressés par des individus à qui ils portaient secours à Rennes et Chartres-de-Bretagne, dans la soirée du 30 octobre. Deux plaintes ont été déposées.
Deux agressions à l'encontre de pompiers se sont produits dans la soirée du 30 octobre en Ille-et-Vilaine. Appelés à intervenir pour porter secours à un piéton percuté par une voiture à Chartres-de-Bretagne vers 18h30, les sapeurs du SDIS 35 se sont heurtés à de la résistance de la part de la victime.
Fortement alcolisé et pris en charge dans le véhicule de secours de Bruz, l'individu a frappé d'un coup de tête le visage de l'un des pompiers. Blessé à la lèvre, le secouriste souffre d'une dent déchaussée. La chef d'agrès, en charge du véhicule, est "menacée et tenue par le poignet" rapporte le SDIS 35. Transferée tant bien que mal au centre hospitalier de Pontchaillou, le piéton accidenté n'a pas accepté les soins et s'est enfui. Les deux pompiers agressés ont déposé plainte ce 31 octobre.
Le nez cassé, il frappe un pompier
Une autre agression a eu lieu dans le centre-ville de Rennes la même soirée. vers 21 heures, on signale aux sapeurs pompiers qu'une personne blessée dans une bagarre nécessite des soins rue Saint-Georges. Arrivés sur place, les trois secouristes ne trouvent pas la victime. Ils la découvre un peu plus loin, marchant sur le trottoir avec notamment le nez cassé.Agressif, l'individu n'accepte pas l'aide des pompiers. Il finit par frapper l'un d'eux d'un coup de poing à l'épaule. Il est alors maîtrisé par les trois sapeurs qui contactent la police. Les forces de l'ordres interpellent le forcéné et l'emmènent au commisariat. Une plainte a de même été déposée pour cette deuxième agression.
Condamnant ces actes, le président du conseil d 'administration du SDIS Jean-Luc Chenut "souhaite que les auteurs de ces actes délictueux, que rien ne saurait justifier, soit rapidement interpellés et déférés à la Justice pour répondre de leurs actes". Le 25 octobre, un pompier avait été agressé à Brest. Suite à la blessure du secouriste à l'arcade et au nez, la préfecture du Finistère avait alors condamné ces comportements violents.