Des patients atteints de cancers résistants à tout traitement conventionnel, sont en rémission quasi totale, suite à un protocole expérimental innovant, le CAR T-cells, testé dans le service d’hématologie du CHU de Rennes (Ille-et-Vilaine).
La nouvelle technique mise en place s’appuie sur la modification génétique, une injection de CAR T-Cells. Le principe est de prélever les lymphocytes, c’est-à-dire les globules blancs des malades et de les envoyer dans un laboratoire en Californie. Là-bas, ils sont modifiés génétiquement pour qu'ils puissent reconnaître les cellules cancéreuses et les attaquer ensuite. Ces lymphocytes modifiés vont être injecter dans le corps du malade. Ils sont vivants et une fois réinjectés, ils vont se multiplier in vivo et résister aux cellules cancéreuses. Elles ont une sorte de mémoire immunitaire, qui éloigne la récidive.
Effets secondaires importants
Cependant, des effets secondaires importants existent. Les patients peuvent souffrir d'une forte fièvre, d'une chute de tension artérielle, d'une gêne respiratoire... Des effets secondaires neurologiques sont également possibles: coma ou crise d'épilepsie, troubles de l'élocution, convulsions, paralysie...
Mais selon les premières expérimentations, ces effets sont "généralement réversibles et sans séquelles". Des recherches se poursuivent pour tenter de limiter ces effets secondaires.
Le CHU de Rennes est l'un des 8 établissements à être habilités pour utiliser cette méthode révolutionnaire. 50 patients ont pu en bénéficier.