"Deux jours fériés d'affilée, ça n'est pas possible pour couvrir les besoins en don du sang"

Par anticipation, l'Etablissement français du sang lance un appel aux dons car le mois de mai est souvent une période compliquée, entre les vacances et les jours fériés.

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Objectif zéro salle d’attente vide dans les maisons du don. Car traditionnellement, entre les vacances et les jours fériés, le mois de mai est une période creuse pour le don du sang. Alors, il s’agit d’anticiper : "Tous les jours, en France, on a besoin de 10 000 dons pour couvrir les besoins des patients. En Bretagne, c'est 600 dons qui sont nécessaires tous les jours, donc on a vraiment cette nécessité de maintenir cet équilibre pour couvrir tous les besoins des patients", explique Christine Becel, directrice adjointe de l'EFS Bretagne.

A lire aussi : "Ils ont un sang rare. Mais 30 000 Bretons ne le savent pas." Une campagne inédite pour le don du sang.

Et pour maintenir cet équilibre, l’Établissement français du sang breton ouvrira sa collecte mobile un jour férié, le jeudi de l’ascension. La Bretagne compte par ailleurs six maisons du don dans les grandes villes. C’est aussi une région généreuse en fin du sang, à l’image de Julien, donneur régulier 3 à 4 fois par an : "Avant l'été, c'est souvent là qu'on reçoit des mails pour nous prévenir que les réserves sont basses. Et j'ai aussi reçu un mail la semaine dernière donc ça m'a motivé à venir tout de suite", raconte-t-il. 

En Bretagne, c'est 600 dons qui sont nécessaires tous les jours, donc on a vraiment cette nécessité de maintenir cet équilibre pour couvrir les besoins des patients.

Christine Becel

directrice adjointe de l'EFS Bretagne

Un don du sang, c'est trois vies sauvées

Juste en face de lui, a pris place le plus jeune donateur de la salle ce jour-là. Pour la deuxième fois, Samuel, 20 ans, va donner son sang : "C'est clair que ça n'est pas quelque chose qui me coûte énormément, si ce n'est un peu de temps, donc si ça peut aider, autant le faire"

Et parfois, c’est une histoire de transmission. La mère de Jean-Paul était déjà donneuse. Alors, ça lui semble aujourd’hui parfaitement naturel, il est inscrit sur la liste des donneurs et est sollicité en cas de besoin : "c'est vrai que le système d'alerte est bien pensé, entre les appels et les mails, on ne peut pas passer au travers. Je pense qu'il n'y a pas encore assez de gens qui sont sensibilisés à ça", conclut-il. Rappelons que chaque don du sang permet de sauver trois vies. 

 

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