Alors que l'Agence régionale de santé dresse un bilan positif de l'été passé aux urgences des hôpitaux bretons, les soignants restent sur la réserve et redoutent un hiver difficile. Au programme également de votre JT 19/20 Bretagne de ce mercredi, le lancement officiel à Paris de la 12e édition de la Route du Rhum et la problématique de la transition énergétique des îles.
Dans un point presse de ce 21 septembre, l'Agence régionale de santé Bretagne (ARS) a dressé un bilan de l'été dans les services d'Urgence des hôpitaux bretons. Un point qui se veut plutôt positif alors que plusieurs services avaient été obligés de fermer faute de personnel, en pleine période estivale.
Si le compte-rendu de L'ARS se veut rassurant, les soignants concernés le sont beaucoup moins. Ainsi, le chef des Urgences de Rennes insiste sur la nécessité de poursuivre les nouvelles règles de régulation mises en place durant l'été pour ne pas engorger les services dans les mois à venir. Les infirmiers de ces services en tension ne cachent pas de leur côté leurs craintes pour l'hiver.
138 skippers sur la Route du Rhum
Votre JT revient sur le coup d'envoi officiel de la 12e édition de la Route du Rhum. A un mois et demi du départ de Saint-Malo, le 6 novembre prochain, les participants à cette transatlantique en solitaire étaient présentés ce jour à Paris, au théâtre Mogador.
Ils seront 138 skippers présents sur la ligne de départ de cette épreuve mythique de la course au large qui n'a lieu que tous les quatre ans entre Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et Pointe-à-Pitre (en Guadeloupe).
Parmi les inscrits, des skippers professionnels évidemment mais aussi des amateurs sur des voiliers qui iront du monocoque de 12 mètres au multicoque de 32 mètres.
Un événement sportif mais aussi populaire avec près de 2 millions d'amateurs dans la cité malouine et sur le littoral pour le départ.
Record à battre : 7 jours, 14 heures et 47 secondes établis il y a 4 ans par Francis Joyon.
Transition énergétique sur les îles finistérienne
Les maires de Ouessant, Sein et Molène se sont réunis cette semaine pour tenter de faire avancer le dossier des énergies renouvelables avec l'objectif de trouver des alternatives au fioul. Car ces trois îles ont un point commun, elles ne sont pas connectées au réseau électrique national. Leur énergie provient principalement de centrales thermiques au fioul. Les projets d'éoliennes ne sont pas toujours faciles à mettre en œuvre avec les zones classées. L'hydrolien est une des pistes envisagée comme à Ouessant. Mais le défi annoncé de se passer des énergies fossiles d'ici 2030 semble, à ce jour, difficile à atteindre.