Au cours de sa garde à vue, l'agent SNCF soupçonné d'avoir fait croire à la présence d'une bombe en gare de Rennes, dimanche, a reconnu être l'auteur de l'appel téléphonique qui a donné l'alerte. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel en octobre prochain. La SNCF a porté plainte.
La garde à vue de l'employé de la SNCF au commissariat de police de Rennes a pris fin lundi matin après qu'il a reconnu être l'auteur du coup de téléphone alarmant.
Jugé en octobre
Interpellé dès dimanche en gare de Rennes, en état d'ébritété, l'agent SNCF âgé de 46 ans, également maire d'une petite commune d'Ille-et-Vilaine, sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Rennes en octobre 2019.
De son côté, la SNCF a porté plainte pour "entrave à la circulation ferroviaire" et "divulgation de fausses informations dans le but de faire croire à une destruction dangereuse pour les personnes", explique-t-on lundi au commissariat.
300 passagers touchés
Dimanche matin, une fausse alerte au colis suspect en gare de Rennes a mobilisé d'importants moyens de police ainsi que des militaires de l'opération Sentinelle. Un périmètre de sécurité a été déployé au niveau du pont Saint-Hélier, qui enjambe les voies ferrées dans le quartier de la gare. Le trafic ferroviaire a été interrompu pendant une heure et demi. Neuf TGV et trois TER ont été impactés avec une à deux heures de retard. Trois cents passagers ont subi les conséquences de cette fausse alerte.
Les policiers ont remonté la piste de l'auteur de l'appel téléphonique. Cet homme, employé de la SNCF, a expliqué qu'il craignait de râter son train. L'homme encourt deux ans de prison et 30 000€ d'amende.