Dans le cadre de l'enquête de gendarmerie sur l'incendie de huit véhicules de l'entreprise solidaire Le Relais à Acigné près de Rennes, un suspect a été interpellé mercredi soir et placé en garde à vue. C'est un ancien employé de l'entreprise.
Pour l'instant, aucune information ne filtre sur l'identité de l'homme interpellé ce mercredi 13 novembre à 17h30 à son domicile. Tout juste, qu'il habite à Gosné. Pas d'information non plus sur les motivations de cet homme qui aurait mis le feu, le dimanche 10 novembre vers 23h, à huit véhicules utilitaires sur le parking du dépôt de l’association solidaire le Relais, à Acigné. Par contre, l'individu suspecté est un ancien salarié de l'entreprise. Depuis quand ne fait-il plus partie de l'entreprise ? Et pour quelles raisons ? Pour respecter le secret de l'enquête de gendarmerie, le directeur général du Relais Bretagne, Pascal Milleville ne souhaite pas le révéler pour l'instant.
Visible sur les images de vidéosurveillance
C'est suite au visionnage des images de vidéosurveillance que la gendarmerie a eu la certitude que l'incendie était d'origine criminelle. Sur ces images, on aperçoit dans un premier temps un homme repérer les lieux avec une voiture et dans un deuxième temps, revenir avec une moto et se pencher dans les camionnettes avant que le feu se déclare. L'individu n'est pas reconnaissable. Ce sont les investigations menées par les gendarmes de Liffré qui ont permis de confondre cet homme de 35 ans.
Placé en garde à vue dès mercredi soir, le suspect a reconnu les faits.
Un élan de solidarité
Suite à la perte de ces huit véhicules, le directeur général du Relais Bretagne, Pascal Milleville, tient à souligner la grande solidarité des associations et entreprises d'entraides : "on sait ce que c'est la solidarité dans notre domaine, mais là, on la vit". "De nombreuses associations nous appellent et nous proposent leurs services comme le prêts de véhicules. C'est très important pour les 115 salariés du Relais d'Acigné, qui ont accusé un coup dur suite à ce sinistre" ajoute-t-il.