Le 8 mai, c'est aussi la commémoration du massacre de Sétif

Une répression sanglante a suivi des manifestations nationalistes en Algérie, le jour de la signature de l'Armistice, le 8 mai 45. A Rennes, ville jumelée à Sétif, cette commémoration prend une importance particulière.

Après les manifestations liées aux commémorations de la capitulation Allemande, la ville de rennes n'oublie jamais celle du massacre de Sétif, qui a eu lieu le même jour. Après la signature, une manifestation autorisée a réunit 10 000 personnes. Mais après qu'un jeune ait été abattu par la police pour avoir brandi un drapeau algérien, cette manifestation nationaliste dégénère.


Le mouvement s'est étendu ensuite à Guelma et Kherrata, ainsi que dans la petite Kabylie, et la répression qui s'ensuit fait entre 5000 et 10 000 victimes entre le 8 et le 22 mai.


Selon l'historien Charles-Robert Ageron, cet événement "a servi de référence et de répétition générale à l'insurrection victorieuse de 1954". La FRance a tardivement reconnu sa responsabilité "officielle". C'était en 2005 lors d'un discours de l'ambassadeur, qui a qualifié la répression de l'époque de "tragédie inexcusable".

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