Les deux jeunes délinquants qui sévissaient dans le Grand Ouest restent en prison avant leur procès

La cour d'appel de Rennes a rejeté les demandes de mise en liberté qui avaient été formées par deux jeunes de 20 et 21 ans condamnés pour une liste impressionnante de vols à la voiture-bélier dans des commerces du Grand Ouest.

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La cour d'appel de Rennes a rejeté les demandes de mise en liberté qui avaient été formées par deux jeunes de 20 et 21 ans condamnés pour une liste impressionnante de vols à la voiture-bélier dans des commerces du Grand Ouest.

Les prévenus avaient en fait été condamnés le 1ᵉʳ juillet 2024 à de la prison ferme avec d'autres individus, pour avoir commis "de nombreux vols et tentatives de vols aggravés par plusieurs circonstances et des tentatives". Ils ont fait appel et seront rejugés ce vendredi 18 octobre 2024 par la 12ᵉ chambre correctionnelle de la cour d'appel de Rennes. Dans l'intervalle, ils avaient tous deux sollicité leur remise en liberté.

Ces très jeunes hommes - âgés de 20 et 21 ans - étaient ainsi passés à Chaudron-en-Mauges, Saint-Pierre-Montlimart, Cholet (Maine-et-Loire), Frossay, Guéméné-Penfao, Bouaye, Le Loroux-Bottereau, Blain, Ancenis, Port-Saint-Père, Villeneuve-en-Retz, Saint-Hilaire-de-Chaléons, Chaumes-en-Retz et Saint-Léger-des-Vignes (Loire-Atlantique) et Pipriac (Ille-et-Vilaine).

Ils auraient aussi sévi à Redon (Ille-et-Vilaine), Ploërmel, Ploeren (Morbihan), Laval (Mayenne), Montenay, Saint-Hilaire-du-Maine (Mayenne), La Roche-sur-Yon, La Guérinière, Les Clouzeaux, Noirmoutier, Beauvoir-sur-Mer (Vendée), Clazay, Magné et Saint-Paul-en-Gâtine (Deux-Sèvres).

Équipe de malfaiteurs "cagoulée et gantée"

L'enquête avait débuté en janvier 2024 : un vol à la voiture-bélier s'était produit dans un magasin d'outillage à Saint-Hilaire-des-Chaléons (Loire-Atlantique) et les enquêteurs avaient relié ce cambriolage à "de nombreux faits perpétrés la nuit dans des commerces".

L'équipe de malfaiteurs agissait toujours "cagoulée" et "gantée" et volait surtout "des Alfa Romeo Giulietta" pour les besoins de ses casses à la voiture-bélier. Ils y apposaient "des plaques d'immatriculation volées" et "incendiaient les voitures" après leur utilisation. Au total, 80 faits ont été recensés.
Or, les téléphones des deux jeunes hommes avaient tous deux "borné" sur des lieux de commission des faits. Leurs "spécificités vestimentaires" avaient aussi permis "des recoupements" avec ces deux jeunes issus de la communauté des gens du voyage et installés dans la région nantaise.

"Je chope des microbes"

Devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, le premier s'était donc vu infliger trois ans de prison dont un avec sursis probatoire et 4 000 € d'amende. Mais le parquet a fait appel : il avait requis sept ans de prison à l'encontre du jeune homme.
Le second avait, quant à lui, été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme : il avait aussi eu obligation de "travailler et réparer les dommages" pendant deux ans de sursis probatoire.
"Je n'ai pas spécialement ma place en prison, je suis jeune, j'ai toujours travaillé", avait déclaré ce dernier lors de l'audience du 4 octobre 2024 pour obtenir sa remise en liberté.

Le 13 septembre précédent, son co-prévenu avait invoqué les problèmes d'hygiène en détention pour être remis en liberté dans l'attente de leur procès en appel. "Je chope des microbes", avait-il expliqué à la cour d'appel de Rennes.
L'avocate générale avait pour sa part conclu aux rejets des demandes de ces "délinquants d'habitude". Au final, la 12ᵉ chambre a suivi ses réquisitions et leurs demandes ont effectivement été rejetées. Ils comparaîtront donc en tant que détenus ce vendredi 18 octobre 2024.

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