L'affaire n'est malheureusement pas isolée. Dans des vidéos déposées sur le réseau social Snapchat, un jeune homme s'est filmé en train de frapper un petit chien. L'association Stéphane Lamart "Pour la défense des droits des animaux", a déposé plainte auprès du parquet de Rennes. Une enquête de gendarmerie est en cours.
Les faits remontent au 29 avril dernier. Ce jour-là, sur le réseau social Snapchat tourne une série de vidéos dans lesquelles on peut apercevoir un petit chien, apeuré et reclus dans un coin de ce qui ressemble à un garage. Ce chien est victime de coups de pieds, très violents pour certains, de la part de celui qui filme.
L'association de défense des animaux Stéphane Lamart a déposé plainte début mai pour acte de cruauté et elle a saisi le procureur de la République de Rennes. L'association estime que les scènes auraient été filmées à Vern-sur-Seiche, une petite ville au sud-est de Rennes.
De violents coups de pied
"L'association a été prévenue de ces actes de violences par les parents d'un jeune homme qui, révolté à la vue de ces vidéos, les a montrées à ses parents et a reconnu l'auteur des faits" nous explique Stéphane Lamart, le président-fondateur de l'association du même nom. "Celui qui a maltraité le petit chien serait majeur et ne serait pas son maître, mais l'aurait eu en garde" ajoute le défenseur des animaux.
Sur ces vidéos que nous avons décidé de ne pas montrer, il est flagrant que le petit chien cherche à se cacher et est plus qu'apeuré. Il hurle sous les coups de pied que lui assène l'auteur des vidéos.
Selon les informations dont dispose l'association, le chien aurait été remis à son propriétaire. Un autre chien aurait été victime lui aussi de maltraitance de la part de ce même jeune homme. Violences pour lesquelles l'association a également déposé plainte la semaine dernière.
Sollicité, le parquet de Rennes n'a pas répondu à nos questions.
"De plus en plus fréquent"
Selon Stéphane Lamart, l'association reçoit de plus en plus souvent des signalements de faits de violences ou même de torture d'animaux de compagnie filmés et déposés sur les réseaux sociaux.
"On a l'impression que les auteurs de ces violences filment pour faire le buzz ou avoir le maximum de like. Parfois, ce sont même de tout jeunes enfants, de moins de 10 ans qui sont filmés en train de maltraiter les animaux" précise le président de l'association.
