Notre-Dame-des-Landes : la maire de Rennes demande des "garanties" pour la protection de la ville

Ce mercredi, le Premier ministre va annoncer la décision d'abandonner, ou non, le projet très controversé d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. L'évacuation de la Zad se prépare activement. La maire de Rennes, Nathalie Appéré, lui écrit pour demander des garanties pour la sécurité de la ville.

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Le courrier est daté de ce mercredi 17 janvier, jour choisi par le Premier ministre "pour présenter la décision du gouvernement sur l'avenir du projet aéroportuaire du Grand Ouest", comme l'a annoncé l'Elysée.

Dans cette lettre adressée au Premier ministre, la maire de Rennes, Nathalie Appéré, interpelle Édouard Philippe sur les risques de troubles : "Vous avez indiqué à plusieurs reprises que les menaces de troubles à l’ordre public consécutifs à cette annonce seront prises en compte par le Ministère de l’intérieur et votre Gouvernement".


Nathalie Appéré rappelle au souvenir du Premier ministre les violences que la ville a déjà connues lors de manifestations anti-aéroport : "Le 6 février 2016, une manifestation d’opposants au projet d’aéroport et d soutien à la ZAD avait donné lieu à des violences et des dégradations d’une ampleur inédite à Rennes, rappelle Nathalie Appéré. Notre ville en conserve un souvenir extrêmement douloureux, d’autant que cet événement a été suivi durant l’année 2016 par une succession de débordements et de violences en marge de manifestations revendicatives."


La maire réclame donc des garanties de sécurité au Premier ministre : "Vous comprendrez que j’attende de l’État des garanties quant à la protection de notre ville, tant sur les effectifs déployés au moment de l’annonce de votre décision que dans la durée, si des manifestations à risque devaient se produire. Les Rennaises et Rennais ont droit, comme tous les Français, à la sécurité et à la jouissance paisible de la ville. Il revient à l’État de les protéger."

Deux compagnies de CRS

Selon une source policière, deux compagnies de CRS (Compagnie républicaine de sécurité), représentant environ 160 hommes, sont arrivées à Rennes, pour sécuriser la ville en cas de troubles à l'ordre publique en réaction à la décision du gouvernement. De même, la section des moyens spécialisés de la CRS 9, basée à Saint-Jacques-de-la-Lande en périphérie de Rennes, se tient en alerte. Elle est dotée d'un camion à eau et de barrières déployables.

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