Depuis 7H45 ce jeudi 3 février, un peu moins de 200 lycéens bloquent les entrées de l'établissement, comme jeudi dernier où une jeune fille avait été blessée. Les forces de l'ordre sont sur place.
Il n'y a pas d'affrontement pour le moment, mais près de 180 lycéens empêchent leurs camarades de rentrer dans le lycée Bréquigny depuis tôt ce matin.
Ils sont pour la plupart cagoulés et masqués, des poubelles ont été brûlées devant le site. Peu après le début de leur action vers 8h45, des policiers de la Compagnie de Sécurité et d'Intervention sont arrivés sur place.
Les jeunes se sont ensuite séparés en 2 groupes pour bloquer une entrée secondaire du lycée.
Ils veulent dire leur rejet de la réforme Blanquer du Baccalauréat et contre les conditions des examens mais aussi en soutien à leur camarade, une jeune fille, blessée jeudi dernier lors de leur première mobilisation.
"Le blocus des élèves du lycée, c’est vraiment une réaction vis-à-vis des violences qu’ils ont subi de la part de la police la semaine dernière. Il y a eu une riposte de la police qui a blessé deux élèves. Les élèves sont donc été extrêmement choqué", explique Thomas Hardy, secrétaire général du Smazz FSU 35.
Vers 9h00, les premiers jets de gaz lacrymogènes ont débuté.
Dans un communiqué, le Recteur d'académie dénonce un blocus de manifestants "âgés de 20 à 30 ans", ayant entraîné des "dégradations" et dont une partie se serait "introduit dans l'établissement et y aurait déclenché plusieurs alarmes incendie". Il "condamne avec la plus grande fermeté ces actes de violence intolérables et demande à ses services de mettre tous les moyens en oeuvre pour permettre des poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs".