L’opéra de Rennes propose une création mondiale originale, très contemporaine et exubérante, avec L’Ombre de Venceslao, adapté de la pièce de l’Argentin Copi.
Sur la scène, les chanteurs dirigés par Jorge Lavelli doivent se plier à l'exubérance de Copi, ses saillies sulfureuses, son écriture crue et directe.
L’Ombre de Venceslao, qui fût d’abord une pièce de théâtre, nous mène sur le chemin d’une famille éclatée entre la pampa et Buenos Aires.
L’argument
« Venceslao, d’origine uruguayenne, a fondé dans l’humide pampa argentine un double foyer : l’un avec Hortensia, sa femme légitime dont il a eu deux enfants, Lucio et China ; l’autre avec Mechita, sa maî- tresse et mère de son fils Rogelio. Don Largui, soupirant transi de Mechita, prétend à tout prix l’épouser ; Rogelio et China s’aiment et veulent se marier. »
Il y sera donc également question de tango et de bandonéon, mêlés à l’écriture très contemporaine de Martin Matalon.
« La musique déjà écrite est déjà bien difficile, j’avais donc un peu d’appréhensions » témoigne-t-il, « mais j’ai été très impressionné parce que l’orchestre a tout de suite bien répondu ».