Pour Loïg Chesnais-Girard, « la Bretagne est une région atypique parce qu’elle concentre quasiment toutes les formes de systèmes, de productions, et parce qu’elle a déjà orienté les fonds de la PAC dont elle a la gestion vers l’agroécologie. »
"En vertu du principe de différenciation... "
« Cette double singularité est notre force et doit nous être reconnue par le droit à la différence que je souhaite exercer pleinement pour assumer totalement les évolutions à venir », ajoute le président Chesnais-Girard, qui demande au Gouvernement « la régionalisation intégrale des fonds du 1er et 2nd piliers de la PAC et de leur gestion, en vertu du principe de différenciation. »
Le premier pilier est de loin le plus important. Il concerne le soutien des marchés et des revenus agricoles. Avec son apport, le budget sous autorité régionale passerait pour la Bretagne a environ 500 millions d’euros par an.
Une régionalisation déjà en place en Allemagne
"Cela permettra à la Région d’accompagner puissamment les systèmes agricoles dans leurs évolutions et de participer ainsi à la réponse aux attentes de nos concitoyens, ajoute le Loïg Chesnais-Girard. Qui souligne que "cette régionalisation est aujourd’hui possible, puisqu’elle est en place dans d’autres pays européens comme l’Allemagne."