Pollution. Un indice de la qualité de l'air en mode dégradé : l'alerte aux particules fines continue en Bretagne

L'épisode de pollution aux particules fines devrait se poursuivre au moins jusqu'à demain, dimanche 14 janvier 2023. La préfecture recommande d'adapter son comportement à ces conditions.

L'épisode de pollution de l'air, qui a débuté ce début de semaine, devrait se poursuivre au moins jusqu'à demain, dimanche 14 janvier 2024. Est notamment prévu un dépassement du seuil d’information et de recommandation pour les particules fines PM2.5. L'Ille-et-Vilaine est le département le plus touché par ces pics de particules fines, mais les trois autres départements bretons sont eux aussi en partie concernés.  

Un épisode en cours au moins jusqu'au 14 janvier

Cet épisode de pollution est imputable aux températures froides et aux vents faibles. Selon AirBreizh, l'observatoire de la qualité de l'air, les voyants pourraient même passer au rouge dans la journée de dimanche. L'indice de qualité de l'air passerait de dégradé à mauvais.

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Les mesures à mettre en place

Face aux risques, il est recommandé d'adapter son comportement. Selon la préfecture d'Ille-et-Vilaine, "les pics de pollution peuvent entraîner l’apparition ou l’aggravation de divers symptômes (allergies, asthme, irritation des voies respiratoires, effets cardio-pulmonaires…)."

Les services de l'État conseillent notamment de réduire, voire reporter les activités physiques et sportives intenses. Les sorties en période de fort ensoleillement sont également déconseillées, tout comme l'exposition à la fumée de tabac, au chauffage au bois, ou encore aux solvants en espace intérieur.

Les personnes vulnérables ou sensibles sont particulièrement concernées par les risques liés à cet épisode de pollution. Voici quelques mesures facilement applicables : 

• En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prendre conseil auprès d'un professionnel de santé.
• Privilégier des sorties brèves et demandant le moins d'effort.
• Prendre conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.
• Aux périodes de pointe, éviter les zones à fort trafic routier.

Les déplacements doivent être limités dans la mesure du possible, la vitesse réduite (il est conseillé de ne pas dépasser la vitesse de 90 km/h sur les 2 × 2 voies et 110 km/h sur autoroute). D'autres mesures sont possibles, comme suspendre l’utilisation de groupes électrogènes, et contrôler les températures intérieures.