Rennes : action des opposants à l'aéroport Notre-Dame-Des-Landes

Une centaine d'opposants à l'aéroport Notre-Dame-Des-Landes ont organisé un barrage filtrant ce mardi après-midi au rond-point de l'Alma à Rennes. Une action dans l'espoir d'un geste de François Hollande pour empêcher l'audience d'expulsion mercredi de militants historiques.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A 15h, ils étaient une cinquantaine à s'être donné rendez-vous sur l'esplanade Charles de Gaulle en centre-ville de Rennes. Ils ont par la suite rejoint le rond-point de l'Alma et organisé un barrage filtrant de la route de Nantes avec une dizaine de tracteurs du collectif d'organisation paysanne Copains 35.

Durant près de 2 heures, jusqu'à 17h30, une centaine de personnes a distribué des tracts aux automobilistes, expliquant leur opposition aux procédures d'expulsion en cours des militants présents sur la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, le site du futur aéroport. Une déviation avait rapidement été mise en place par les forces de l'ordre, limitant ainsi les engorgements de circulation.

Timothée Dupont, agriculteur Copain 35 - Laouene Blanckaert, manifestante / Reportage : K. Cévaer - C. Rousseau

Multiples opérations en Loire-Atlantique et Vendée

Après avoir mené pendant près de deux heures mardi matin une opération escargot sur le périphérique nantais, de nouvelles actions étaient en cours dans l'après midi dans plusieurs points de la région nantaise, notamment près de Pornic, d'Ancenis, Saint-Étienne de Montluc, ou à Montaigu en Vendée.

Dans l'attente d'un geste du président

Le TGI de Nantes examine mercredi la demande en référé de la société Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale du groupe Vinci et concessionnaire du site, visant à l'expulsion des derniers occupants du site du futur aéroport, assortie d'une astreinte journalière de 200 à 1 000 euros et d'une mise sous séquestre de leurs biens et cheptels s'ils n'obtempèrent pas. Les opposants accusent François Hollande d'avoir "trahi" son engagement de 2012, de geler les expulsions tant que les recours déposés contre le projet n'avaient pas été épuisés (et donc les procédures d'appel).
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information