Le centre d'essais Biotrial à Rennes a suspendu en février un essai clinique d'un autre médicament, un mois après celui d'une molécule du laboratoire portugais Bial marqué par le décès d'un des participants volontaires.
Dans le cadre de l'essai clinique d'un antiagrégant du laboratoire suisse Actelion, "un volontaire a présenté des signes cliniques conduisant Biotrial à l'adresser à l'hôpital", où il est resté 48 heures, a expliqué le centre d'essais dans un communiqué mardi soir. "Le sujet a pu rejoindre son domicile, le CHU considérant que son état de santé n'inspirait plus d’inquiétude" a précisé Biotrial, réfutant ainsi la théorie de l'"accident" avancée par Le Figaro mardi.
Procédure préconisée par le ministère
Biotrial ajoute que "La survenue chez des volontaires de symptômes de la vie courante tels que maux de tête, vertige, nausée, etc. est un phénomène relativement fréquent au cours des essais cliniques", et évoque"une hospitalisation dans 0,4 pour mille des sujets étudiés".Concernant la décision de l'arrêt de l'essai clinique le 18 février, Biotrial explique qu'il "a mis en oeuvre le nouveau dispositif souhaité par le ministère de la Santé à savoir la suspension immédiate de l'essai et l'information dans les 3 heures de toutes les autorités".