Comme chaque année, les cheminots ont commémoré la mémoire des leurs tombés pour la France en résistant lors de la seconde guerre mondiale. L'occasion, en cette période de grève, de rappeler leur attachement à leur statut de service public, hérité de l'après-guerre.
Une minute de silence, quelques fleurs. Comme dans de nombreuses gares en France et comme chaque année, des personnels de la SNCF et la direction se sont réunis ce mardi matin pour honorer la mémoire des cheminots qui ont fait le sacrifice de leur vie en résistant à l'occupant nazi lors de la guerre 39-45.
Des cheminots résistants qui avaient lutté contre l'occupant nazi, armes, ou bien outils à la main. Pour paralyser les mouvements de l'ennemi, ils n'avaient pas hésité à saboter les trains ou les voies, un engagement qui allait bien au delà de leur métier. "Au-delà de leur lutte, ils luttaient pour l'intérêt général" précise ce jour Cyril Dallois, syndicaliste CGT.
Une société plus juste et égalitaire
L'hommage syndical rendu ce mardi, va aussi au Conseil National de la Résistance, dont les cheminots étaient partie prenante, et qui au sortir de la guerre, avait voulu définir les règles d'une société plus juste et égalitaire. Un message tout à fait d'actualité pour les syndicalistes, dans le contexte actuel de la SNCF. Dans la foulée de la Libération, le programme du CNR, à l'origine du socle des services publics, devait s'appliquer ensuite sous le nom de ... Programme des Jours Heureux.