Un groupe d’une centaine de policiers s’est rassemblé aux portes du commissariat central de Rennes, à l’instar d’autres villes en France. Ils ont rappelé le soutien de la population, et demandent moins de laxisme.
Entre l’annonce de ce mouvement et ce mercredi, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et le Président François Hollande sont intervenus avec un message de fermeté, et des renforts annoncés.
Mais auparavant, et depuis deux mois, les policiers Rennais accumulent fatigue et frustration.
« On veut dénoncer un certain laxisme. Des personnes qui sont interpellées dans les manifestations, on ne devrait pas pouvoir les retrouver le lendemain, et c’est ce qui se passe » a expliqué le responsable d'un des syndicats de policiers qui ont organisé ce mouvement.
« On a vu un message de fermeté ces jours-ci, de-là part du ministre de l’Intéreur et du président, et on voit la différence. Hier on a vu des manifestations qui étaient moins violentes, car on a eu des ordres rapidement. Ce qui n'était pas le cas depuis deux mois. On a laissé faire. Quand on laisse durant deux heures des casseurs briser des vitrines, attaquer les policiers, c’est du laxisme. On ne peut pas laisser faire ça, il faut agir. »