Nouvelle étape dans la métamorphose de la gare de Rennes. Depuis 2014, la gare est en chantier et se transforme en un pôle d'échanges multimodal pour accueillir la LGV. Ce mardi, une pelle "croqueuse" s'attaque à la façade nord en verre. Une page se tourne doucement mais sûrement.
En janvier dernier, d'importants travaux avaient été réalisés pour la pose du tablier de la future liaison nord-sud.
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Destruction de la façade principale
Ce mardi, les travaux de la gare de Rennes entament un nouveau chantier symbolique. Une pelleteuse géante, avec un bras de 30 m, va détruire la façade nord en verre, la plus emblématique de la gare; une entrée par laquelle arrivaient tous les voyageurs venant du centre-ville.
L’arrivée de la LGV, la Ligne à grande vitesse, c'est donc pour l’été prochain. Une arrivée à laquelle se préparent des gares de la région à commencer par les gares de Rennes et de Saint-Brieuc. Cette semaine, une pelle géante démolit la façade nord de la gare rennaise, qui était jusqu’à présent l’entrée principale pour les voyageurs. Du côté de Saint-Brieuc, l’heure est à la pose d’une nouvelle passerelle. Deux opérations aussi délicates, qu’impressionantes !
Intervenants : Pascal Croce, chef du chantier de la gare de Rennes, SNCF - David Assonzon, entreprise Cimolai
Un pôle d'échanges multimodal
La gare de Rennes poursuit ainsi sa métamorphose pour accueillir la ligne à grande vitesse en juillet 2017. Une LGV qui va permettre de relier Paris à Rennes en 1h27 et Paris à Brest en 3h30, apportant ainsi un gain d'environ 40 minutes vers les principales gares de Bretagne.Avec l'arrivée de la LGV, Rennes veut se positionner en véritable porte d’entrée du réseau ferroviaire breton. La capacité d’accueil des voyageurs devrait doubler d’ici 2020 avec 128 000 voyageurs par jour contre 63 000 aujourd’hui.
Afin d'accompagner cette évolution, la gare de Rennes se transforme en pôle d’échanges multimodal, répondant aux attentes des voyageurs en matière de mobilité, de confort et de sécurité, ainsi que de services et de commerces. L'objectif est d'interconnecter sur un même site tous les modes de transport : train, métro, bus, vélo, car, voiture et même marche à pied.
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Ce projet s'intègre dans celui du projet urbain EuroRennes qui va donner une toute nouvelle physionomie à ce secteur gare. De nouveaux bâtiments vont sortir de terre et des entreprises vont s'installer : 150 entreprises et 7 000 emplois sont attendus à l'horizon 2020.
