Les pompiers sont intervenus ce jeudi au lycée Louis-Guilloux à Rennes pour éteindre des feux de poubelles allumés par des lycéens. Deux d'entre eux ont été agressés et l'un blessé, a été hospitalisé. Un troisième a été pris à partie devant un autre lycée rennais, trois jeunes ont été interpellés.
Le lycée professionnel Louis Guilloux, sur l'avenue des Buttes de Coëmes à Rennes est bloqué par les élèves ce jeudi matin. Des barricades sont constituées, sur lesquelles les lycéens allument des feux de poubelles. Ces feux ont nécessité plusieurs interventions des pompiers. Mais des jeunes, qui se trouvaient sur place ont tenté d'empêcher l'opération des services de secours et que les feux soient éteints. Deux pompiers ont été agressés, l'un bousculé a été poussé vivement dans les poubelles, le second a reçu un violent coup de poing au menton. Ce dernier, blessé a dû recevoir des soins du médecin des pompiers et il a été hospitalisé, pour un traumatisme facial.
Une version différente de celle des lycéens...
Les forces de l'ordre sur place, ont interpellé deux jeunes, un mineur de 15 ans, et un autre de 23 ans, qui a fait selon la police, acte de rébellion.
Une autre agression s'est déroulée ce jeudi devant le lycée Jean Macé à Rennes où un troisième pompier a reçu des coups de pied, mais sans gravité. Les trois victimes vont porter plainte. Le président du département d'Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, également président du SDIS 35 s'est exprimé sur ces faits dans un communiqué, condamnant "avec la plus grande fermeté ces agressions dont ont été victimes ces sapeurs-pompiers dans l’exercice de leurs fonctions. Une plainte va être déposée. Il faut que les auteurs de ces actes délictueux prennent conscience de la gravité de leurs gestes qui demeurent inexcusables et qui doivent être sanctionnés par la justice."
Les lycées rennais rouverts ce jeudi midi
Ce jeudi matin à l'ouverture des établissements, quasiment tous les lycées rennais étaient bloqués. Un autre jeune a été interpellé devant le lycée Jean-Jaurès, pour jet de projectiles sur les forces de l'ordre. A midi, tous les établissements étaient débloqués suite à l'intervention de la police.