Après 9 ans au PSG, club très médiatisé et parfois agité, Sylvain Armand reconnaît avoir fait "le grand écart" en signant à 33 ans au Stade Rennais, club plus paisible au "projet intéressant", pour retrouver un Ouest où il a ses attaches. Interview
Neuf ans après votre départ de Nantes, vous voilà de retour dans l'Ouest...
"Oui, pendant trois semaines je me suis demandé si j'y étais, avec le temps (chaud) ! Mais là je m'aperçois que je suis bien revenu ! (rires). C'est ce que je recherchais après avoir décroché le titre avec Paris. Je voulais absolument (ce titre de champion) avant de revenir dans ma région (il est né à Saint-Étienne mais a passé quatre ans à Nantes, ndlr), pour ma famille. Même si je ne sais pas si j'arrêterai dans deux ans (à la fin de son contrat, ndlr), c'était important de +finir+ dans une région que j'apprécie, où j'ai beaucoup d'amis et d'attaches.Les premiers contacts avec Rennes remontent à deux-trois mois avant la fin du Championnat, donc on a pu avancer et se mettre d'accord rapidement une fois le titre acquis, pour que cela se fasse vite, ce que je voulais."
Entre le PSG, club très médiatisé, et le Stade Rennais, où l'ambiance est bien plus feutrée, vous faites le grand écart. Avez-vous eu peur de la réputation de Rennes, qui a l'habitude de souvent s'écrouler en fin de saison ?
"C'est clair que c'est le grand écart ! Rennes est un club beaucoup plus paisible, et cela peut justement être le danger car il est plus difficile de se faire violence dans un club où la pression est moins importante. Mais je n'ai pas eu peur de cette réputation. Il ne manque pas grand chose à Rennes pour se maintenir en haut et grappiller des places au fur et à mesure des saisons.Et l'arrivée d'un nouveau projet, d'un nouveau coach, que je ne connais pas mais dont j'ai eu beaucoup d'échos positifs, nous permet d'espérer faire quelque chose.